Les Globe Croqueurs

6 mois en Italie : ma vie à 200 à l’heure

Et voilà ! 2 mois de plus ! Cela fait deux mois que je vous racontais comment je trouvais ma place petit à petit dans cette nouvelle vie. Était-ce il y a peu ? Était-ce il y a longtemps ? Honnêtement je n’en sais rien. « Le temps est sans importance, seule la vie est importante ». Digression totale, référence au Cinquième Élément d’entrée ! Ça commence bien.

Alors, comment vous dire ? Cet article est à la fois ce que j’espérais vous écrire. Comprenez : ce que j’espérais qu’il se passe. Mais il est aussi et je n’aime pas l’écrire, ce que je souhaitais éviter. Hum tant de mystère.

Synthétisons avant de rentrer dans le détail. Disons qu’il se passe de belles choses pour moi en ce moment. Je me démène vraiment comme une folle pour faire rentrer dans un temps défini toutes mes aspirations. Mais malgré tout, j’ai encore du mal à me faire à ma vie ici.

Commençons donc par ce qui me taraude, comme ça nous pourrons terminer par tous les bons points. Histoire de rester sur du positif, parce que bon, se morfondre : ça va bien quoi ! #StopAuxChialeuses

La grosse galère de janvier

Je dois vous poser le décor. Je sors (et d’ailleurs en est-on vraiment sorti, il faut croiser les doigts), de quinze jours démentiels. Elliot est tombé malade, il y a 2 semaines. Premier diagnostic : otite+grippe. Youhou ! Pour fêter ça, il m’a vomi dessus ! #Joie 

J’ai donc hérité de ma joyeuse troupe à la maison H 24 Seven Eleven. Pour ne rien gâcher, le soir même après avoir vu le pédiatre, Elliot nous a fait une petite montée de fièvre à 40.6 qui n’est redescendue qu’à 40. #TropBien Ceci m’a donc valu un deuxième rendez-vous chez la pédiatre le lendemain.

Laissez-moi vous dire que cette pédiatre… euh… elle aurait quelque chose de Daria dans l’intonation. La blase mêlée à un côté tout à fait expéditif. Tout ça en parlant à 200 à l’heure… en italien. Un bonheur !

BREF ! Alors que les choses semblaient mieux le week-end suivant, nous levons Elliot le dimanche matin et là… il baigne plus ou moins dans son caca ! Et comme si ça ne suffisait pas, je vois une heure plus tard qu’il n’a pas l’air bien, je l’emmène en vitesse aux toilettes et je réalise que j’en ai de partout sur moi et qu’on nous suit comme le petit poucet, du salon aux toilettes. Non vraiment trop bien ! Autant vous dire que j’en avais par-dessus (ou juste dessus) la tête de cette situation !

Mais ça aurait été trop beau que ça finisse ainsi ! S’en est donc suivi pour Elliot, une dermite sur toute la région de l’aine puis sans raison une nouvelle poussée de fièvre le jeudi suivant avec Chiara qui s’y est mise aussi. Les deux étaient à 40 et ça ne chutait pas malgré les médicaments. On a passé notre jeudi soir aux urgences alors qu’on avait booké la baby sitter pour une soirée tranquillou tous les deux… Bronchiolite pour tout le monde. Haut les coeurs !

Ah ! Voilà ! Maintenant vous comprenez d’où je pars. J’ai omis bien sûr que pendant ce temps j’ai travaillé comme une folle pour finir des articles, faire migrer Pasta sur les Globe Croqueurs, gérer tant bien que mal la maison etc. Et que bien sûr… ils ne dormaient pas beaucoup la nuit. #SurLesRotules

Le mal du pays

Je dois vous avouer que cet épisode m’a plongée dans un profond mal du pays. Moi qui était rentrée le plus positivement possible après Noël… ça m’a cassée dans mon élan ! Qu’est-ce que j’aurais aimé pouvoir vivre cette quinzaine en France. Parler avec le médecin et tout comprendre du premier coup. Qu’il me comprenne aussi. Je ne vous raconte même pas la solitude quand j’ai dû expliquer au téléphone qu’Elliot avait des boutons partout et que son zizi avait enflé. Là en l’écrivant je souris mais sur le coup…

Et puis c’est quand même bien la bouse le système de santé italien. Peu de choses remboursées et ce qui coûterait chez nous 15 euros te revient ici à 40 ! Mais j’y reviendrai dans un prochain article.

J’aurais aimé aussi avoir le soutien de ma famille. Je sais que ma mère et ma belle-mère se seraient relayées pour me soulager pendant ces dures journées si on avait été à la maison. Et j’aurais sans doute pu sortir une après-midi, boire un café, papoter, m’aérer. Je suis restée quasiment enfermée 15 jours. Ah non, sauf pour aller faire quelque courses. Top ! Il Gigante forever !

Heureusement Nico a fait tout son possible pour m’aider. Il est rentré manger le midi quand il le pouvait, il a fait un peu de télétravail. Ça soulage on se sent moins seul dans ces moments.

Le manque des proches

Avec ma mamie à Noël

Et puis bien sûr. La famille, les amis. Toujours. Retourner en Italie est toujours un arrachement. Une fois que j’y suis ça passe. Mais partir est à chaque fois une épreuve. Sans compter qu’il y a aussi ma mamie. Depuis son AVC survenu en octobre dernier, elle est vraiment dans un étrange monde. Empreint d’errance et d’accès de lucidité troublants. Comme si elle pouvait lire à travers vous. Nous avons toujours eu l’habitude de passer beaucoup de temps ensemble et être loin me pèse. Je voudrais être là pour elle. Lui rendre visite, la sortir un peu, soulager mes parents en même temps. Pas facile.

L’appel de la maison

I had a dream

J’ai rêvé de notre maison, il y a une dizaine de jours. C’était très étrange. On l’a visitait, en regardant ce que nos locataires en avait fait et c’était un sentiment agréable. Cette visite ressemblait à la contre visite que nous avions faite avec nos parents respectifs. Sauf que là, je savais que nous y retournions bientôt. On rentrait.

L’apothéose du rêve est arrivée quand je me suis retrouvée dans mon jardin. Ça a été comme une décharge. Dans le rêve je courrais, toute heureuse. Quand je me suis réveillée j’étais encore dans cet état, quasi amoureux. Alors oui, il faut savoir que je me rappelle de tous mes rêves. Je fais partie de ces gens qui ont je ne sais pas trop quelle zone du cerveau qui ne s’éteint pas pendant le sommeil. Je me rappelle de tout, toutes les nuits ou presque. Je ne vous raconte pas la double vie. Il ne faut pas s’étonner que je sois folle. #Lucidité

La nostalgie des jours heureux

Bref, sentiment très étrange que celui de ce rêve. D’autant que nous entretenons une relation ambivalente vis à vis de la maison. Avant de partir, nous en étions fous et on avait plein de projets de travaux pour le retour. Une fois partis, et dans la mesure où nous avons retrouvé ici une vie en centre-ville, nous avons commencé à nous dire qu’après tout, on pourrait la vendre. Mais un peu légèrement. Pourtant ce rêve… ce rêve me hante depuis que je l’ai fait. Et je ressens un manque de ma maison comme je ne l’avais pas encore eu. Surtout avec l’air qui change, la lumière qui discrètement laisse deviner le printemps prochain. Je repense aux premiers rayons de soleil qui nous faisaient sortir illico dans le jardin pour goûter. La première tonte de la pelouse au printemps pendant qu’Elliot courrait de partout et me cueillait des fleurs… Et soudain je n’ai plus du tout envie de m’en séparer de cette maison !

Je me rappelle l’année dernière, les radis qu’on avait plantés Elliot et moi pendant que Nico nous appelait par Skype depuis l’Italie. Chiara avait un mois à peine, elle était dans son transat à l’ombre sur la terrasse avec nous. Mes pieds de tomate dont j’étais si fière ! Le super barbecue Weber offert pour l’anniversaire de Nico. J’étais allée l’acheter avec ma pralinette en porte bébé alors que le truc pesait une tonne. L’autre jour j’ai même eu les larmes aux yeux en mettant du linge au sèche linge ! Tout ça parce que ça m’a rappelé quand on le faisait avec Elliot dans notre salle de bain. Ou encore l’été, où l’on portait la panière dans le jardin pour le faire sécher sur l’étendage. Étrange nostalgie.

 

La vie en Italie et ses revers

Alors bien sûr, vivre ici a plein de bons côtés. On mange bien, les gens parlent plus. C’est dépaysant. Mais l’Italie c’est aussi un pays sans aucun avantage social. Et je me sens directement impactée par ce problème. Pas d’aide pour la famille, ce qui signifie pas d’aide pour faire garder les enfants aussi. Du coup, les gens ici ne sont parents que s’ils sont riches ou s’ils ont les grands-parents à 2 minutes. Les crèches coûtent une blinde ! En moyenne entre 550 et 600 euros par mois juste pour le matin ! WHHHATTT !? Les mutuelles ne remboursent quasiment rien, les gens payent leur lunettes de leur poche ! Je comprends mieux pourquoi je vois très peu d’opticiens ! Je ne suis pas prête de changer les miennes !

Tout est compliqué quand ça touche à l’administration. C’est une bataille.

La lumière que je ne vois pas

Cette semaine il y avait un gros débat sur une page Facebook de français en Italie dont je fais partie. Une personne demandait des infos pour venir s’installer avec en tête la carte postale italienne. Et tout le monde (ou presque) a tiré la sonnette d’alarme, lui suggérant quasiment de ne pas faire ça. Tu m’étonnes ! Il y a beaucoup à perdre ! Surtout avec des enfants.

Alors, certaines personnes ont pris la mouche, y voyant un snobisme français, opposé à une vision complètement idéalisée de l’Italie. Mais que voulez-vous, pour le moment moi je n’ai pas vu la lumière. Ce pays  est sympa, de là à l’ériger en modèle… à m’en faire oublier le mien. Non, certainement pas.

D’un autre côté, je sais que je n’ai pas vraiment le choix. On est là, on est là. Il faut prendre le positif et garder en tête que ça ne durera qu’un temps.

Les projets à foison

Et c’est là toute l’ambiguïté de ce rapport au pays. Car l’Italie c’est aussi l’endroit où je mets en place tous mes projets. Ou je suis à 200 à l’heure plus que jamais. Vous me direz, c’est peut-être l’énergie du désespoir ! Il n’empêche, ça existe et c’est ici que ça se passe.

Le pire, c’est que je suis sûre que le jour où l’on rentrera, j’aurai la nostalgie de ces journées d’intense chaleur où nous avons débarqués ici et où je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. C’est certain même. Ce sera la fin d’une aventure. Notez bien que je dis « d’une » et pas « de l’aventure ». La vie entière est une aventure, vraiment. Chaque rencontre, chaque choix, chaque décision, chaque direction que l’on emprunte ou non….

Je me souviendrai de ce moment où dans la salle de bain j’ai commencé à fredonner « J’attends » et que la musique a recommencé à prendre sa place dans ma vie. Les soirées avec Nico le casque sur les oreilles, les moments de joie et de désespoir… Oui ça, je le sais déjà.

Alors bon, cessons de pleurnicher ! Depuis deux mois, que s’est-il passé de bien ?

Le cercle social s’agrandit

Des amis youpi ! On a revu plusieurs fois Loïc, Emeline et leurs enfants. Nous les avions rencontrés au cocktail de rentrée de l’association Milan Accueil. On était sur le point de partir, ne nous sentant vraiment pas à notre aise et de fil en aiguille on a discuté et ça a bien accroché. Ça c’est cool.

On a aussi fait notre soirée avec les collègues de Nico , un  autre repas est prévu à Parme dans 15 jours. Et nous avons rencontré Karine, la prof de français lyonnaise qui vit à Lodi également ! Elle est super sympa. On a passé une très bonne soirée et une prochaine est entrain de s’organiser.

Et puis nos copains vont venir nous voir dans les temps prochains. La famille aussi. Le printemps va nous réserver son lot de bons week-end et ça c’est chouette !

La vie de famille et les enfants

Il y a une chose très positive je trouve, dans notre nouvelle vie, c’est que nous profitons bien les uns des autres. Nous avons toujours été très fusionnels en tant que couple et en tant que famille. Cependant, l’absence d’obligations sociales accentue cela. En effet, malgré les quelques rendez-vous cités au-dessus, nous avons beaucoup de week-ends libres. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand nous sommes en France, les week-ends sont parfois remplis sur deux ou trois mois à l’avance. Arrive toujours ce moment où une nouvelle invitation tombe et où tu te dis : « non mais là on va garder ce week-end de libre pour ne rien faire, ou faire autre chose parce que sinon ça ne va pas le faire ! ». J’adore ces moments entre amis et en famille. Mais il faut bien avouer aussi que du coup on court plus, on rigole avec les copains et on joue moins avec les enfants. Du fait de ne pas avoir cela aussi fréquemment ici, nous avons de grandes plages de temps libres pour faire des choses juste avec les enfants. C’est un temps à disposition très agréable je trouve. Même si je serai bien heureuse quand les invitations en pagaille déferleront à nouveau à notre retour.

Elliot le petit ange

Je dois l’avouer, mes enfants sont merveilleux. Parce que bon, je vous parle souvent du fait que c’est difficile de les avoir tout le temps à la maison, et ça l’est. Mais ça n’enlève en rien qu’ils sont craquants et que j’en suis folle. Elliot c’est mon petit allié, mon assistant. Il est à fond. Il va toujours m’aider pour la maison à ranger la vaisselle, le linge.  Il range ses jouets s’il voit que c’est la pagaille. D’ailleurs il le dit : « Mais, c’est un petit peu la pagaille ! ». J’adore !

L’autre jour, quand nous sommes rentrés du pédiatre pour la quatrième fois en une semaine, j’étais vraiment au bout du bout. Le manque de sommeil, la fatigue et l’inquiétude liée à son état ont un peu eu raison de mon légendaire optimisme (si si) 🙂 .

Elliot me voyant un peu morose commence à prendre tous les biberons qui traînaient dans le salon et part les ranger dans la cuisine. En passant devant moi et en me souriant. N’est-ce pas un amour ?

Sur le coup de l’émotion je lui dis merci en m’effondrant en sanglot. Je suis sûre que vous voyez bien le truc. « t’es…snif snif… adorable mon coeur ». Assise au milieu du salon en mode mère dépressive. Et lui de venir me voir avec sa petite voix : « Maman, faut pas pleurer. Câlin. » et il s’est jeté dans mes bras. Ça c’est mon Elliot. Un ange je vous dis…

Il est reparti à l’école aujourd’hui et tout paradoxal que ce soit, il me manque déjà !

Chiara la solaire

Chiara quant à elle est une vrai fofolle. On se demande bien de qui elle tient ça. Ahah !

Elle sourit tout le temps et sinon elle hurle. Deux états. Je vous ai déjà dit qu’on m’appelait Hulk au lycée ? Parce que j’étais trop impulsive. Bon bah c’est bien ma fille quoi. Des fois je la retrouve assise dans le salon en train de jeter des trucs en mode : « Vie pourrie ! Qu’est-ce que c’est que ces conneries ! ». Et le reste du temps, la majorité du temps, elle sourit et rigole. Avec sa petite bouille édentée ! Oui, 10 mois et toujours pas de dents ! Nico dit qu’on va devoir investir dans un dentier. Je reste optimiste mais depuis que je regarde Stranger Things j’ai découvert qu’on pouvait vraiment rester édenté jusqu’à l’adolescence ! NOOOOOON !

Bref, elle est géniale ! Tellement complice. Et tellement vive ! Elle se tient debout, droite comme un « i ». L’autre jour je lui tenais la main, juste une main et d’un coup sans prévenir elle me lâche et se tient debout toute seule pendant quelques secondes. Incroyable celle-là !

Regardez-moi ça, si ça ne vous remonte pas le moral une petite meringue italienne comme ça !

 

La voie professionnelle droit devant

Dans le bon, comme dans le mauvais, au milieu de tout ça il y a aussi moi. Et mes projets. Ceux qui me tiennent éveillée bien trop tard. Ahhhh les journées ne sont pas extensibles alors que faire ?!

Il y a ce blog d’abord, sur lequel je passe un temps fou mais ça m’éclate ! Migrer Pasta et Bambini vers Les Globe Croqueurs a été plus simple que le passage de Blogger à Wordpress mais ça a quand même demandé une sacrée énergie. Et puis une migration comme celle que nous avons effectuée sur le blog, ça n’est jamais vraiment fini. On s’est aperçu après coup de plein de petits bugs ou manques. Ça se fait en plusieurs fois.

En plus de ça j’ai passé aussi un temps fou à me mettre à jour de toutes les pratiques sur les réseaux sociaux en mode community manager. C’est hyper instructif et ça sert également mon projet numéro un : la rédaction web.

On y est, c’ayez ! Je devrais re-créer mon statut d’auto-entrepreneur cette semaine si tout va bien. Je vais bientôt pouvoir lancer la machine et me mettre sur le marché. Je suis très excitée par ce projet. Gros challenge mais j’y crois. Ce métier est fait pour moi je le sais. J’ai hâte !

Des avancées pour le blog

Et puis le blog bouge, la communauté reprend vie et sa visibilité avec. Je reçois quelques propositions de partenariats plus ou moins intéressants. Certains devraient aboutir. C’est toujours gratifiant. Quand on passe tant de temps sur un projet, ça fait du bien de voir que ça finit par payer. Je continue donc à travailler avec acharnement pour lui redonner la place que j’ai envie qu’il ait.

Vers une solution de garde temporaire

Cette quinzaine a malgré tout définitivement souligné le fait que j’étais un peu au bout du rouleau de devoir gérer les enfants tout le temps. Et encore plus avec mes ambitions professionnelles. Du coup, nous nous sommes mis d’accord avec Nico sur le fait d’embaucher une personne une à deux matinées par semaine pour garder Chiara à la maison. Ça n’est pas parfait, elle ne sera pas en collectivité tout de suite, j’aurai une nana à la maison même si j’y suis MAIS pendant quelques heures, les enfants ne seront pas mon soucis et j’aurai du temps à moi. PFIOU ! C’est essentiel. Et ça coûtera bien moins cher que les crèches inabordables.

J’ai organisé une série d’entretiens demain. J’espère trouver la perle !

 

Une vie à toute vitesse

Alors vous le voyez, plus les mois passent et plus je cours. Rendez-vous compte ! Je ne cesse de maigrir ! Je suis une des seules personnes sur Terre (#DramaQueen) qui est rentrée des fêtes plus mince qu’avant de partir ! (Nico aussi ceci dit ! Pourtant on n’a pas été malades haha !). Depuis qu’on a emménagé ici j’ai perdu 11 kilos ! Il en restait au départ quelques-uns de la grossesse mais quand même ! J’ai retrouvé le poids de notre voyage… celui d’avant Elliot… Des fois Nico me dit que je vais disparaître et qu’il faut qu’on déloge le ver solitaire qui s’est caché en moi. Mais c’est moi le ver solitaire. Voilà pourquoi ! #MétaphoreSympa

Je sais bien qu’être sur tous les fronts, c’est aussi une façon de ne pas trop se poser de questions. Restée bien occupée, contenir les états d’âme et avancer vaille que vaille. C’est difficile, mais ça rend fort aussi. Je me sens plus puissante que jamais. Un bulldozer en fait. Jamais dans ma vie je n’ai autant eu l’impression de pouvoir tout faire. Je n’ai pas peur.

C’est l’avantage du cercle vertueux. Quand on peut finir une journée en se disant : « j’ai vraiment fait tout ça aujourd’hui ? Mais comment ? ». On se sent fière de soi et ça fait du bien.

La musique encore et toujours

Et pour ne rien gâcher, il y a la musique bien sûr. J’ai eu une semaine enfiévrée en rentrant des fêtes de Noël. Musique nuit et jour et Nico qui s’essayait au mastering, c’était top. Et puis avec Elliot malade à la maison et les projets blogging, la musique est de nouveau en pause. Mais j’ai mes fans à la maison. Elliot est devenu hyper intéressé. Il me réclame Petite fille et écoute ma nouvelle chanson en boucle. C’est beau.

Le fait de marquer une pause dans la musique ne me dérange pas. J’aime ça. Je sais qu’un soir je vais me mettre devant mon piano et commencer les arrangements d’un autre chanson. Et ça sera la fête. En attendant, je vous rappelle que vous pouvez aller écouter Petite Fille sur Soundcloud ici.

Je vais aussi faire un site spécialement dédié à la musique dès que j’aurai le temps/courage/temps/temps. 🙂 J’y mettrai les morceaux finis bien sûr mais aussi des paroles.

Alors voilà, tout n’est pas noir. Les projets sont multiples et bien concrets. La vie est dense et riche. On a vu pire… On verra dans deux mois hein ! Il y a aussi de belles perspectives avec un voyage à Naples en amoureux fin mars, des vacances très attendues ! Et l’été qui n’est plus si loin, si si je vous jure ! Ma fête d’anniversaire, un départ on ne sait pas encore où et quelques semaines à passer en France. Ça va le faire. À très vite !

 

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