Les Globe Croqueurs

Une année scolaire s’achève… 2 ans en Italie

Combien de temps depuis que je n’ai pas écrit sur notre expatriation en Italie ? Bien six mois je dirais ! Il faut dire que ce début 2019 a été très très dense ! Beaucoup de travail, beaucoup de changements, la création de ma deuxième activité avec le site Dis le tout haut consacré à l’entrepreneuriat féminin sur le web. Bref, on n’a pas chômé. Et en moins de temps qu’il en aura fallu pour le dire… nous voilà déjà en juillet ! Voilà, à 3 semaines près, 2 ans que nous vivons en Italie. J’ai du mal à réaliser ! Une année scolaire s’achève… Il y a un an, on ne vivait même pas encore à Parme ! C’est dingue ! Nous étions à Lodi, entrain de trouver notre déménageur pour (re)changer de vie. Pleins d’espoirs, convaincus que Parma allait tout changer. Spoiler : ça a tout changé mais on a mis du temps à s’en rendre compte ! À Parme, pour la première fois depuis longtemps (peut-être même depuis toujours), nous avons eu une année « normale ». Au même endroit du début à la fin, avec la perspective d’y être encore l’année suivante. 3 ans, 3 déménagements. Chaque été ou en cours d’année nous avons bougé. À peine posés, déjà repartis. Ici, enfin, on s’ancre. Vendredi dernier, Chiara a fait son dernier jour de crèche. Elle est à présent au centre de vacances jusqu’à notre départ en France dans 10 jours. Mais bon, elle a enfin fait une année de crèche complète. Elle s’est fait des copains, adore ses tate (c’est comme ça qu’on appelle les éducatrices), elle s’épanouie… et parle italien benissimo ! C’est merveilleux de l’entendre parler. Elliot s’est complètement métamorphosé à l’école européenne. Il a son équilibre. L’école en français et toute la garderie et les activités en italien. Il a un magnifique accent quand il parle italien, reconnait plein de langues et ne veut plus vivre ailleurs. À part en Angleterre. Il a une passion pour l’anglais. Haha ! Vendredi il sera en vacances. Je crois que les entendre parler italien est l’une des choses qui me fait le plus aimer ce pays. Et l’un comme l’autre retourneront au même endroit à la rentrée. Retrouver copains, copines, maîtresses, tatas. C’est sérénisant. Un début de saison compliqué On est arrivé plein d’espoirs et on a vraiment apprécié nos débuts à Parma. Pourtant on partait avec des valises, des choses lourdes à porter. Mais on y croyait. Les choses se sont plutôt mises en place facilement. Rapidement, nous avons vu que nous allions pouvoir compter sur les maîtresses d’Elliot et ça c’est vraiment top. Les débuts à la crèche ont été cahotiques puisque l’insertion de Chiara a été différée de 3 semaines au dernier moment. #Crise de nerfs À lire aussi : En aparté : je vais craquer  Mais au fil des mois, j’ai coulé. La fatigue, la solitude, la colère… je me suis enfoncée dans une humeur très noire. Comme si une vague me plaquait en permanence au sol sans jamais pouvoir reprendre ma respiration. Et quelles que soient mes tentatives pour m’en sortir, je n’y arrivais plus. Au mois de décembre, je me suis effondrée, au bord du burn out, désemparée. De cet état est né mon plus beau projet professionnel : Dis le tout haut. Mais c’était une échappatoire aussi, qui n’a pas toujours été motivée par les meilleures raisons. Les raisins de la colère J’étais en colère, tellement en colère, j’aurais pu tout casser, tous les jours, à chaque instant. Et je ne me rendais pas compte à quel point j’étais furieuse. Rempli de rage face à toutes ces emmerdes, à ma grossesse en solo, à cette arrivée en fanfare en Italie, aux tuiles que nous envoyé la vie dans la figure. À partir de janvier, je me suis jetée tête baissée et avec passion dans Dis le tout haut. Ce qui était vraiment formidable mais qui m’a aussi enfermée dans une bulle. Je me suis mise dans une espèce d’état d’urgence. Tout devait arriver vite, hors de question de s’arrêter parce que sinon, pourquoi subir tout ce que je subissais ? Quel sens donner à cette expat ? Et plus je me mettais en stress, plus j’en voulais à l’Italie parce que si j’avais été en France, forcément ça aurait été mieux. J’aurais eu du monde pour m’aider, et des amis autour de moi. Tout était nul, les italiens pourris, l’Italie naze. Bref. Fantasmagorie négative. Cet état nous a amenés au bord du gouffre. Moi physiquement et mentalement. Notre couple aussi. On a cru se perdre. Mais tant qu’il y a l’amour, rien n’est jamais mort. Arrivés presque au fond, on a fini par crever un abcès qui nous poursuivait depuis des mois, des années. Nous avons réussi à aller au fond des choses. Tous ces problèmes, toutes ces rancoeurs nous en avions déjà parlé. Mais ça ne changeait jamais vraiment les choses. Allez comprendre. Un jour de mai, j’ai dit à Nico que je voulais rentrer, dans six mois max. Le dire m’a déjà fait prendre du recul, mis en face de mes fantasmes de retour. Au pied du mur, j’ai réalisé que ce n’était pas si simple. J’ai enfin exprimé ma colère comme je ne l’avais jamais dite. J’en tremblais de tout mon corps. Et je crois que c’est exactement à ce moment là que nous nous sommes reconnectés. Tellement désolés l’un et l’autre des souffrances qu’on s’infligeait, de ne pas réussir à être nous. Les Charlène et Nico Globe Croqueurs qui dévorent le monde et les découvertes. Au fil des jours, nous avons commencé à redécouvrir la joie de vivre avec légèreté, d’avoir des projets, de se dire que tout est possible. On a enfin gagné à Tétris ! Cette année me donne l’impression d’une grande partie de Tétris. Vous savez, quand il faut arriver à tout imbriquer ! C’est parti dans tous les sens, le bon et le mauvais. Mais en cette fin d’année scolaire, tout s’imbrique enfin.

6 choses que j’aurais voulu savoir avant de m’expatrier…

déménager à l'étranger

S’expatrier c’est toute une aventure ! Si vous êtes expat, vous le savez déjà. Si vous vous apprêtez à partir à l’étranger, vous êtes sans doute étourdis par la somme de choses à penser. Et si vous êtes dans la mère patrie mais que vous me lisez régulièrement, vous avez bien compris que l’expatriation n’est pas une sinécure ! Loin de là même ! Depuis quelques temps, je pense beaucoup aux choses que nous aurions faites différemment « si on avait su ». À toutes ces petites choses auxquelles on ne s’attendait tout simplement pas.  Alors aujourd’hui, j’ai décidé de partager avec vous ces 6 choses que j’aurais aimé savoir avant de m’expatrier.

Pâques en Italie : traditions et coûtumes

fêter pâques en Italie

Pâques arrive déjà ! Dire qu’il n’y a pas si longtemps je vous parlais des traditions de Noël en Italie ! Mais ne nous laissons pas aller à la nostalgie et voyons plutôt comment les italiens célèbrent Pâques ! Oeufs en chocolats, gâteaux secs (encore !) et symboles religieux ont toute leur place dans la tradition italienne de Pâques. Fête extrêmement importante dans le pays (je me demande même si ça ne compte pas encore plus que Noël, si si !), elle est une des plus belles occasions de se réunir avec ses proches et… de manger bien sûr !

[Témoignage] L’expatriation en demi-teinte : Christine

Hier nous découvrions le témoignage de Nadège qui avait mal vécu son expatriation à Jakarta. Aujourd’hui voici l’histoire de Christine qui, après une première expérience réussie au Brésil, a vécu une seconde expatriation beaucoup plus compliquée. Christine, médecin, 2 enfants, 67 ans Peux-tu te présenter en quelques mots ? Je m’appelle Christine, je suis médecin, spécialisée en pédiatrie sociale, j’ai travaillé dans le domaine pédiatrique en France et au Brésil. Je suis actuellement à la retraite mais garde une activité à temps partiel. Mariée depuis 36 ans à un brésilien originaire du Nord Est du Brésil, je vis en France, mon mari au Brésil. Nous nous retrouvons périodiquement au Brésil ou en France. Nous avons 2 fils de 26 et 29 ans : l’un vit en France, l’autre vit actuellement à l’étranger et a eu de nombreuses expériences d’expatriation au cours de ses études !    Combien d’expats as-tu à ton actif ? J’ai vécu deux épisodes d’expatriation dans le même pays (Brésil) à dix ans d’intervalle : Le premier dans les années 80 : À 29 ans je suis partie seule, à la fin de mes études de médecine, pour voyager et connaitre ce pays qui m’attirait par sa musique, sa gaieté, son soleil ! Durant ce voyage j’ai connu mon mari, dans sa région natale, le sertao ; ensemble nous avons voyagé puis vécu à Rio de Janeiro pendant 1 an environ avant de partir nous installer en France. Grâce à une amie brésilienne j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage d’une année à l’hôpital universitaire de Rio. Mon mari avait des activités artistiques.  Le deuxième dans les années 90: À 41 ans je suis repartie au Brésil avec mon mari et nos 2 enfants qui avaient à l’époque 1an et 3 ans ½, après 10 ans passés en France dans ma région natale, en Savoie. Au total j’ai passé environ 5 ans au Brésil (hors séjours de vacances) mais l’impression d’en avoir passé beaucoup plus tant les émotions ont été intenses ! À quel moment as-tu eu des difficultés avec ton expatriation ? J’ai eu beaucoup de difficultés d’adaptation lors de mon deuxième séjour au Brésil qui s’est assez « mal » terminé puisque je suis rentrée seule en France au bout de 2 ans 1/2, mais avec les enfants heureusement ! Dans que contexte es-tu partie ? Nous sommes partis, en famille, dans la région de mon mari, au Nord Est du Brésil. Celui-ci avait l’opportunité de créer avec ses 3 frères une entreprise agroalimentaire (sa région était alors en plein développement grâce à l’irrigation). J’avais envie de repartir, de prendre le temps de m’occuper de mes enfants, et cette région m’attirait – je ne sais trop pourquoi ! il me semblait que nous y serions plus tranquilles et que nos enfants seraient entourés d’une tribu familiale d’oncles, tantes, cousins /cousines (ce qui n’était pas le cas en France !) Par ailleurs il me semblait important que mon mari retrouve son pays et sa famille après ces 10 années en France : j’avais l’impression qu’au fil du temps il vivait de plus en plus mal les longs hivers français, que sa famille et ses amis lui manquaient… De plus son évolution artistique le poussait vers des réalisations monumentales (sculptures) qu’il serait plus facile de mener à bien au Brésil qu’en France, en parallèle de son activité dans le projet d’entreprise familial. Pour réaliser ce projet J’ai pris un congé parental suivi d’une disponibilité, après plusieurs années de travail salarié en PMI (protection maternelle et infantile). Je pensais pouvoir retrouver du travail au Brésil, d’autant que j’avais fait un stage à Rio et parlais portugais. Nous avons choisi de nous installer dans la ville natale de mon mari, où réside une partie de sa famille (parents, frères et sœurs) et où nous avions fait plusieurs séjours (en vacances.).  Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi ? J’étais habituée depuis toujours à être indépendante et autonome. Le fait de me retrouver d’un coup, si loin de mon environnement habituel, sans activité professionnelle, sans voiture, sans revenu personnel (mis à part nos quelques économies), et devant m’occuper de mes deux enfants en bas âge, a été très difficile, surtout au début. Mon mari était très occupé par ses affaires, et emporté dans un tourbillon qu’il ne maitrisait guère. De plus il récupérait le temps perdu et passait beaucoup de temps avec ses frères et amis. Habituée à une vie sociale et amicale bien remplie, je me sentais souvent seule et « prise au piège », ne pouvant bénéficier de l’autonomie et de la liberté que j’avais lors de mon premier séjour. Par ailleurs je me faisais mal à mon nouvel environnement : rythme de vie beaucoup plus lent que celui auquel j’étais habituée en France ; peu ou pas d’infrastructure de type piscine, cinéma, salles de spectacle ; insécurité latente, génératrice de beaucoup de stress (nécessité la nuit de verrouiller toutes les issues, de payer des gardes pour sécuriser la rue, de circuler avec une certaine prudence) ; gestion de l’intimité familiale très différente : il est pratiquement inconcevable de ne pas avoir de personnel à la maison, « difficulté » que je n’avais pas vraiment anticipée et qui ne m’était pas familière… nécessitant un certain sens du management… Je devais faire très attention aux dépenses (et limiter au maximum les petits plaisirs, sorties, etc…) Il faut ajouter la chaleur, souvent insupportable au moment de l’été, les moustiques qui attaquent dès le coucher de soleil, l’alimentation, moins variée… Que ressentais-tu ? J’ai durement ressenti le fait de repartir à zéro dans un environnement que je ne maitrisais pas aussi bien que j’avais pu l’imaginer… dans cette région aride il faut être attentif à économiser l’eau et savoir apprivoiser la chaleur… Logée au début chez mes beaux-parents, pourtant très gentils et tolérants, je me suis sentie culpabilisée d’être un poids supplémentaire du fait de mon manque d’autonomie ; mes belles sœurs m’ont souvent fait remarquer que je venais du « premier monde » …un monde où tout était censé être plus facile ! Qu’étais-je venue faire dans cette galère ? Les moyens de communication étant à l’époque bien

[Témoignage] Quand l’expatriation est mal vécue : Nadège

mal vivre son expatriation

Il y a quelques temps, je lançais un appel à témoin pour recueillir l’expérience de celles qui, comme moi, n’avaient pas vécue leur expatriation comme un bonheur intense. Nadège et Christine ont eu la gentillesse de se prêter au jeu et de me raconter la réalité contrastée à laquelle elles ont dû faire face. Leurs témoignages étant très denses, j’ai décidé de les scinder en deux articles. Voici aujourd’hui Nadège, expat en série. Nous découvrirons celui de Christine, au Brésil, demain. Nadège, 49 ans, 3 enfants, éternelle expat Peux-tu te présenter en quelques mots ? Bonjour je m’appelle Nadège, tous mes enfants sont nés en expatriation et je vis encore à l’étranger. J’ai monté ma société et je suis facilitatrice de transitions pour les femmes « trailing Spouses ». Je suis franco neo-zelandaise (kiwi par adoption et par choix). Je vis actuellement a Barcelone, ville de notre choix et j’ai pris la décision de ne plus être expatriée de pays en pays et donc de m’établir ici jusqu’au 18 ans de mon dernier. Depuis combien d’années vis-tu hors de France ? J’ai vécu à l’étranger déjà entre mes 17 et 19 ans, puis retour en France jusqu’à l’âge de 27 ans, date a laquelle j’ai rencontré mon mari. C’est là  que nous avons commencé la vie a l’étranger. Je suis donc expatriée depuis 21 ans. J’ai vécu au total dans 11 pays différents, mais 9 avec mon mari, et 8 avec mes enfants. Dans quel pays as-tu mal vécu ton expatriation ? S’agissait-il de la première ? Mon expatriation la plus difficile fut celle en Indonésie à Jakarta. C’était pourtant mon pays numéro 6. J’ai appris que quantité ne veut pas forcement dire tout connaître…   Dans quel contexte es-tu partie ? (avec des enfants, pour suivre le conjoint, en quittant un emploi ? Sans emploi ?) Je suis partie avec mes 3 enfants, en conjoint suiveur, comme depuis un certain nombre d’années même si parfois je travaillais sur place. Le changement s’est fait après un passage rapide en Italie, ou nous ne sommes restés qu’un an. Donc en 1 an nous avons fait 3 pays, 3 écoles pour les enfants… Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi ? TOUT !! J’ai détesté Jakarta dès que nous avons atterri pour la visite de découverte. La chaleur, les odeurs nauséabondes, la surpopulation, la pollution, la circulation, les embouteillages. J’ai été aussi touchée par la pauvreté du pays, les bidonvilles, la misère…. Que ressentais-tu ? Tristesse, colère, peur, dégoût… . Selon toi, le problème venait-il de toi ou du pays ? Je ne pense pas que l’on puisse dire que le problème vienne du pays, c’est bien moi qui avait un problème avec le pays (quoique je pourrais débattre sur cela**). J’etais overwhelmed par les changements, fatiguée des déménagements, de soutenir émotionnellement les enfants… Je pense que j’étais a la limite du burn out, mon ainée ayant 10 ans, TdaH (trouble déficitaire de l’attention), ma 2ème 9 ans, et mon fils a peine 2 ans et demi. J’étais physiquement fatiguée (un déménagement entier Budapest-Gênes, installation a Gênes, pour 6 mois plus tard refaire le même déménagement Gênes -Jakarta, un contenaire de taille maximale). Et puis j’adorais l’Italie, et je ne voulais pas quitter cet endroit pour une ville de fous. As-tu songé à rentrer en France ? Non, car je suis une battante… Et que même quand je n’aime pas, certes je dois certainement râler, mais je suis hyper sociable, donc je me fais tout de suite des amis/connaissances… Je suis très caméléon, et je m’intéresse à plein de choses, tout en aimant être aussi chez moi. Bref, je ne sais pas m’ennuyer, et comme j’aime cuisiner et suis aussi assez creative, j’ai toujours de quoi m’occuper. Quelles solutions as-tu mis en place pour avancer et améliorer la situation ? Moi je survis avec les autres…. J’ai rencontré ma meilleure amie indienne qui m’a aidée à accepter les différences, mais aussi à mieux comprendre. Par exemple gérer le personnel de maison m’était très difficile. J’ai appris grâce aux autres femmes expatriées qui avaient l’expérience, pour mieux appréhender les soucis liés a cela. J’ai aussi tout de suite participé aux internationals women associations. J’ai ensuite fait du bénévolat, c’est là que j’ai trouvé une vraie bouée de secours : m’impliquer au quotidien pour les autres tout en mettant en œuvres mes qualités et mes connaissances. Soyons honnêtes, pour s’épanouir dans le bénévolat, il faut être égoïste et y trouver son compte. Sinon cela ne fonctionne pas. Au final, es-tu parvenue à apprécier ton expatriation dans ce pays ? J’apprécie beaucoup d’éléments de ce pays : j’adore la cuisine indonesienne, j’adore le teck, j’adore le batik. Je suis une adoratrice du Kfe indonesien et je pense qu’il n’y a pas meilleur que le Kfe indonesien. J’ai fait de beaux voyages, rencontré des gens extraordinaires. Il faut aussi se rappeler que l’Indonesie, ce n’est pas Jakarta. C’est important de le souligner, car le pays est une mine de belles choses. Il ne faut pas se fier aux photos, surtout celles que l’on met dans un article ou sur Facebook… Les gens pensent qu’on est à la plage (Bali est bien loin de Jakarta) et que l’on se prélasse au bord de la piscine toute la journée… Jakarta n’est pas une ville agréable. Je ne connais pas d’expat qui aime Jakarta. Et ceux qui disent  » bon heureusement il y a Bali », il faut savoir que cela ne se fait pas sur un week end. La circulation à Jakarta est un ENFER.   Ces mots que l’on dit tout bas… J’ai expliqué que la question de savoir si le pays ne m’aimait pas pouvait se poser… Je vais aborder ici un sujet très tabou en expatriation, et pourtant bien réel : les relations extra conjugales. Je dirais qu’au fond de moi, je savais que Jakarta serait un challenge pour moi, et mon couple…. Arriver affaiblie émotionnellement et physiquement à aider mon couple à

Bienvenue 2019 : tu es ce que tu es où tu es…

Vous en avez marre hein ? Tous ces bilans en pagaille ! Et allez que chacun raconte son année passée, ses envies, ses galères. En plus j’arrive après la guerre. Quoi ! Elle nous sort son bilan un 7 janvier ? Non, en fait pas vraiment un bilan.  Voyons plutôt cela comme le fruit d’une réflexion qui aurait pu trouver sa place dans les « ma vie de… ». C’est à dire qu’après bientôt un an et demi d’expatriation, j’ai quelques pensées qui me traversent régulièrement l’esprit et j’avais envie de les coucher sur le papier (numérique).

Visiter Lyon en un week-end : que voir, que faire ?

Vous avez décidé de visiter Lyon. Bravo ! Je ne peux que vous féliciter de votre choix ! Alors bien sûr, un week-end sera un peu court. On ne fait pas si vite le tour de notre si belle ville. Mais vous aurez déjà un bel aperçu de ce que la cité des gônes a à vous offrir ! Je vous propose donc ici un essentiel de Lyon en un week-end. Pour développer vous pourrez parcourir les guides pratiques déjà publiés.