Les Globe Croqueurs

Faire du vélo sur l’île de Bréhat : formidable découverte de la Bretagne !

Nous avons débuté notre séjour breton sous les meilleurs hospices ! Soleil, douceur (voire chaleur !) et beauté étaient au rendez-vous ! Cela sans compter la joie de retrouver Patrick, Marie, Alice, Juliette et Roxane, fraîchement rentrés de Hong Kong et que nous n’avions pas vu depuis un an (deux pour moi !)

Comme la météo en Bretagne est capricieuse, il faut saisir sa chance ! Nous prenons donc la route pour l’embarcadère de l’Arcouest, près de Paimpol afin de voguer jusqu’à l’île de Bréhat. Le moins que l’on puisse dire c’est que nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée !

Après une petite attente pour embarquer dans la vedette et dix petites minutes de navigation jusqu’à Port Clos, nous posons le pied sur Bréhat. L’arrivée est enchanteresse.

Notre ambition étant de visiter l’île à vélo, nous nous ruons vers le premier loueur que nous trouvons : Bréhat location. Et quand la chance est de votre côté, elle ne vous lâche pas ! Nous obtenons les derniers vélos ! Le service n’est pas hyper chaleureux mais les vélos sont de bonne qualité. Nous mettons Elliot dans un siège à l’arrière de mon vélo et Roxane, notre nièce âgée de cinq ans est à l’arrière du vélo de Nico, comme avec un tandem version enfant quoi !

Pratique : En août 2015 les tarifs de location adultes sont : 2H – 6€/ 5h-10€ / Journée- 13€ // Enfants : 2H-5€/ 5h-8€ / Journée-10€ // Les casques enfant et porte bébé sont gratuits.

Avant toute excursion, il nous faut déjeuner ! Nous jetons notre dévolu sur La Cabounette dont nous avons lu du bien sur Trip Advisor et nous ne sommes pas déçus. La formule du jour à 16€ offre le choix entre moules frites (maison) ou saucisse bretonne frites, un dessert (crumble, brownie ou glace) et un quart de cidre ou de vin. Le service de surcroît est agréable.

À savoir : la Cabounette a ouvert ses portes en avril 2015, ils ont donc à ce jour encore quelques points d’amélioration notamment si vous voyagez avec des enfants en bas âge : pas de chaise haute… Mais ils nous ont donné des coussins pour surélever Elliot.

Une fois le ventre plein, nous pouvons nous lancer à l’assaut de l’île. Ce n’est pas toujours évident en cette période, elle est vraiment chargée et il faut jongler entre les piétons et les autres vélos. Heureusement, certains chemins sont moins empruntés et permettent de profiter un peu plus tranquillement des paysages. À d’autres moments par contre, les allées sont étroites et certains piétons sont mécontents de tous ces vélos qui les obligent à se pousser. Mais très franchement : nous ne regrettons pas d’avoir choisi cette option pour la visite de l’île !

Nous pouvons aller plus loin, plus facilement. Parfois nous nous aventurons sur des petits chemins que nous n’aurions peut-être pas tenté à pied, faute de temps. Et ça aurait été bien dommage car les paysages sont juste splendides ! C’est un régal des yeux à chaque instant ! J’ai envie de m’arrêter toutes les deux minutes pour prendre des photos ! Et Elliot s’éclate aussi ! (Bon surtout parce qu’on roule bien sûr !)

Nous nous arrêtons le long de la côte, puis près du phare du Rosedo et enfin au phare du Paon. Avant cela nous faisons étape au Paradis Rose, non loin du phare du Paon, où un magnifique jardin est aménagé en aire de repos avec table de pique-nique, petite hutte à boisson (et crêpe bien sûr !). Cela n’est pas sans me rappeler « The heart of Cinque Terre » (ou « Leo’s home ») où nous avions fait un stop lors de notre rando dans les Cinque Terre.

La vue depuis le phare du paon est splendide, offrant un véritable panorama sur les côtes de granit rose torturées par l’usure de l’océan. Une raison de plus de se dire que la Great Ocean Road était une belle arnaque ! (on reviendra là-dessus un jour !). Le temps est menaçant et l’heure tourne, nous reprenons les vélos pour parcourir la deuxième moitié de l’île. Mais contre toute attente le soleil fait son retour et nous nous autorisons une dernière échappée vers une plage splendide qui donnerait bien envie de faire trempette. Mais il n’est déjà pas loin de 18h et nous devons rejoindre Patrick et Alice restés sur le continent pour cause d’entorse.

Quoi de mieux pour achever une si belle journée qu’une bonne galette bretonne et une crêpe dessert pleine de caramel au beurre salée, autour d’une bonne bolée de cidre ?

L’île de Bréhat nous aura donc offert une magnifique plongée dans la Bretagne avec ses paysages à couper le souffle ! On est fan (Bon Nico était déjà adepte, mais pour moi qui n’avait jamais mis les pieds dans ce coin de la France, je suis sous le charme !)! Quant au vélo, bien qu’il ait parfois fallu composer avec la foule des visiteurs, nous avons tout de même trouvé qu’il s’agissait d’une super option pour profiter de l’île en toute liberté !

À bientôt pour d’autres découvertes bretonnes puis périgourdines ! Vive la Bretagne, vive les crêpes et vive la France ! 🙂

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