Les Globe Croqueurs

Montréal en 2 jours avec des enfants

2 jours à montreal avec des enfants

Visiter Montréal en seulement 2 jours ? Et en plus avec des enfants ? Oui c’est possible ! Enfin… Je n’oserais pas dire que nous avons fait le tour de la deuxième ville la plus peuplée du Canada. Oh flûte ! Il va falloir revenir ! Mince alors !

Néanmoins, nous avons pu assez largement arpenter cette grande ville québécoise à pied et en transport en commun et profiter des hauts lieux tels que le plateau Mont Royal, le parc du Mont Royal, la vieux Montreal ou encore l’île Sainte-Hélène.

Je vous embarque dans la première étape de notre road trip à travers le Canada et les USA ? C’est parti !

Table des matières

Jour 1 : Plateau du Mont-Royal, marché Jean Talon, Vieux Montréal et grande roue de montréal

Arrivés la veille à 17h heure canadienne soit 22h heure française, autant dire que nous avons vécu un bon jet lag. 

Du genre, les enfants en train de jouer à 3h du mat dans leur chambre et nous les yeux grands ouverts vers 4/5h.

Tout ça pour dire que nous n’étions pas dans une forme olympique lorsque nous avons démarré notre visite du jour 1. Néanmoins, nous avons quand même pu bien en profiter.

Plateau du Mont Royal

À ne pas confondre avec le fameux Mont Royal qui est plutôt une colline dotée d’un immense parc dominant la ville. Le plateau du Mont Royal (comme son nom l’indique), est au pied de la colline. 

Ce quartier très agréable est une succession de maisons, de boutiques et d’oeuvres de Street Art essentiellement créées par des artistes de Montréal.

Si vous souhaitez vous faire un itinéraire avec des points d’intérêts culturels de la ville, n’hésitez pas à vous rendre sur le site Art Public Montreal. C’est gratuit et vraiment riche d’informations.

Bien que nous soyons au mois d’avril, la ville est encore froide et ne semble pas vraiment avoir quitté l’hiver. Certes il n’y a plus de neige mais les températures peinent à dépasser les 10 degrés, les arbres sont encore dépourvus de feuilles et le froid rosit les joues. 

Cela ne nous empêche pas d’arpenter les rues et de nous ébahir face à un mélange parfait d’USA et de France. Les maisons/appartement ressemblent à ceux que l’on peut trouver dans certains quartiers de New York comme Greenwich, par exemple. Mais tout est écrit en français. Et quand je dis tout, c’est tout ! Les Québécois ne rigolent pas avec ça ! On francise à fond les ballons !

Assez rapidement, nous sommes frappés par plusieurs choses. En premier lieu l’ambiance de la ville. Est-ce que cela vient du froid ? La majorité des montréalais sont ils dans la ville souterraine ? Nous ne savons pas trop mais l’ambiance est tranquille, oserais-je dire cosy ?

Cela n’empêche pas de constater un second point : les gens sont tellement sympas.

Au coin d’une rue, alors que nous vérifions sur le portable si nous sommes dans la bonne direction, je sursaute comme jaja quand un homme nous demande si nous avons besoin d’aide. 

Oh je vous jure, française que je suis, habituée à baisser la tête parce que les gens font la gueule ou sont louches (pas tous mais bon vous voyez quoi, on est français, on se méfie !), il m’a foutu la trouille.

Pourtant aucune arrière pensée, juste envie d’aider et de nous donner quelques conseils. Et ça n’a pas été la seule fois !

Enfin, il ne nous faut pas longtemps pour réaliser que le sport a la part belle, comme aux Etats-Unis et que les infrastructures sont vraiment d’envergure ! Au pied du Mont Royal, des centaines de mètres de terrain de sport et un grand parc avec des jeux qui fait rapidement le bonheur des enfants.

 

Cerise sur le gâteau, un écureuil s’invite, attiré par l’odeur de nos M&M’s au beurre de cacahuètes, planqués dans nos sacs à dos ! Quel coquinou ! 

Marché Jean Talon

Après avoir marché un bon moment et la fatigue ainsi que la faim se faisant sentir, nous avons décidé de mettre les voiles direction le marché Jean Talon.

Ce qui est particulièrement agréable avec Montréal, c’est que la ville est très facilement praticable en transports en commun. Il y a toujours soit un métro, soit un bus, soit les deux qui ne sont pas trop loin et desservent la ville entière et tous ses points d’intérêt. 

Autre point vraiment plaisant : la politesse des gens dans les transports ! Je n’ai pas compté le nombre de fois où des personnes, jeunes ou moins, se sont levées pour nous laisser la place avec les enfants. Ça m’a assez hallucinée, quand on sait ce qu’il en est chez nous la plupart du temps.

Donc bon, bref, je m’égare ! Le marché Jean Talon donc ! Il s’agit d’un grand marché alimentaire, intérieur et extérieur, bordé par plein de restaurants. Le marché Jean Talon est un haut lieu de Montréal, assez incontournable. Est-ce qu’il faisait trop froid ou sommes arrivés trop tard ? Quoi qu’il en soit, il n’y avait pas grand chose dehors. Par contre, à l’intérieur, l’étendue des stands avec un nombre d’aliments foisonnants était assez impressionnant !

Vieux Montréal et grande roue

Je ne vous apprendrai sans doute rien si je vous dis que les enfants (le plus souvent), n’ont pas une passion féroce pour les oeuvres architecturales des villes. Par contre ils ont l’oeil pour voir THE truc cool qui changerait leur vie et les rendrait heureux… jusqu’au lendemain. 

Et bien ça n’a pas manqué ! Il se trouve que depuis notre hôtel en plein centre ville de Montréal, Chiara a très vite aperçu l’attraction de folie : la grande roue de Montréal. Et d’y aller à coup de chantage : « s’il vous plaîtttttttt, ça me rendrait siiii heureuseeeee ». 

Bon, pas de suspense, on a cédé. Mais mais mais ! On avait envie d’abord ! Et puis aussi… le temps était assez menaçant et froid !

Après une bonne sieste à l’hôtel, histoire de survivre à la journée, nous avons donc pris le chemin, à pied, du Vieux-Montréal

Ce quartier est vraiment étonnant ! Une fois traversé le pont qui passe au dessus d’une grande voie express, nous quittons les gratte-ciels modernes pour une ambiance Moyen-Âge à souhait !

On se croirait dans Harry Potter ! Ce qui enchante notre fan Elliot ! Et il y a aussi quelque chose d’Edimbourg

Vieux Montréal : l'héritage Européen

Situé dans la partie sud de l’île de Montréal, le Vieux-Montréal s’étend entre les rues McGill, Saint-Antoine et Saint-Hubert et finit sur les quais du Fleuve Saint-Laurent. Entre rues commerçantes et vieilles bâtisses, on peut notamment admirer la Basilique Notre-Dame de Montréal, fondée en 1824. 

Lorsque nous nous sommes promenés dans cette partie de la ville, l’ambiance était assez magnifique. Fin de journée, un ciel entre pluie et soleil, nous offrant des couleurs quasi surréalistes. Franchement on a bien kiffé ! Malheureusement, la basilique était en travaux, ce qui gâchait un peu la façade. Mais ça n’est pas bien grave. Quand on arrive en ville (mode Daniel Balavoine activé), on adore s’approprier son âme, son ambiance. Nous n’avons pas besoin de tout voir, tout faire. Ce que l’on aime le plus, c’est regarder les gens vivre, évoluer dans leur quotidien, échanger, etc.

Après avoir traversé la place Vauquelin, non loin de l’hôtel de ville et du palais de justice, nous avons rejoint le Vieux Port de Montréal, où se situe la Grande Roue. 

Grande Roue de Montréal

Si l’envie vous prenait d’aller dans les airs avec la grande roue, sachez qu’il existe un forfait famille pour deux adultes et deux enfants ou un adulte et trois enfants. En avril 2024, le tarif était le suivant : 91,98$ canadiens. 

Pour voir tous les tarifs, vous pouvez aller sur le site officiel de la grande roue.

Je dois bien vous l’avouer, au moment où nous sommes montés à bord, on avait vraiment froid… et du coup on a vraiment kiffé ! Les cabines sont fermées et l’on peut choisir son ambiance sonore ET chauffer à la température souhaitée !

Bon pour le son, on repassera, dans notre cabine ça ne fonctionnait pas. Mais qu’importe ! Cette parenthèse chaude nous aura fait le plus grand bien ! Surtout avec la fatigue. Au delà de ça, nous avons beaucoup apprécié l’expérience (et Chiara aussi, qui en parle encore comme un de ses meilleurs souvenirs de Montréal). La grande roue permet de voir très loin. Elle offre d’un côté une magnifique perspective sur la ville, mais aussi sur les îles, le Saint-Laurent et encore plus loin, vers la frontière des Etats-Unis. 

Entre pluie et soleil, les couleurs étaient assez somptueuses ! 

 

Bien contents de notre premier jour, frigorifiés et épuisés, nous en sommes restés là pour favoriser un bon repos. 

À noter tout de même que le soir, nous avons regardé la télé avec Nico pour nous endormir et ça nous a régalé ! Nous sommes tombés sur un late show quebecois intitulé « Bonsoir Bonsoir’ , on a adoré ! Déjà parce que l’accent québécois est savoureux pour les petits français que nous sommes, mais aussi parce que l’émission était vraiment sympa et nous a fait découvrir plein de personnalités du Québec, artistes, écrivain, animateurs etc. Et puis ça permet d’apprendre tout plein d’expressions !

 

Jour 2 : Parc du Mont-Royal, Oratoire Saint-Joseph, Pause poutine et Parc Jean Drapeau

lever de soleil montreal

Réveillés encore un peu trop tôt, nous avons compensé en admirant un beau lever de soleil sur la ville depuis la fenêtre de notre chambre d’hôtel. 

Et après avoir bien tapé dans le buffet du petit dej (comme d’hab, nous on ne sait pas faire à moitié sur ce genre de choses), nous avons pris le métro puis le bus pour nous rendre au pied du Mont-Royal, où nous étions la veille et nous promener sur les sentiers de la colline.

Le soleil était au rendez-vous, contrairement à la veille, ce qui a rendu la balade bien plus sympathique.

Belvédère Kondiaronk

Le parc se divise en de nombreux sentiers et certains permettent d’accéder à des belvédères. Parmi les plus célèbres, le belvédère Kondiaronk qui offre un magnifique point de vue sur la ville. Par contre, soyons clairs : ça se mérite ! Déjà, la colline du Mont Royal n’est pas si petite que ça ! Et ça grimpe de manière assez franche par moments. Quand je voyais des gens trottiner gaiement en faisant leur footing en montée, je dois bien avouer que je me suis sentie assez nulle à transpirer et m’essouffler en marchant. Bouletto.

Mais comme si ça ne suffisait pas, il faut ensuite gravir 339 marches pour enfin arriver sur l’immense place du belvédère. Pendant que certains les montent pépère en courant, d’autres comme moi, s’arrêtent à chaque palier pour profiter en pleine conscience de leur dernier souffle et voir leur vie défiler. 

Mais ça vaut le coup ! Parce qu’en haut, c’est beau, très très beau.

Oratoire Saint-Joseph

Parmi les incontournables de Montréal, il y a l’Oratoire Saint-Joseph. Perché à l’ouest du parc du Mont Royal, il offre une vue sur toute « l’autre face » de Montréal. Disons pour être un peu précis que la vue est plutôt orientée sur le Nord Ouest.

Depuis le belvédère Kondiaronk, il n’y a que quelques pas à faire afin de rejoindre un arrêt de bus qui mène à deux pas (ou presque) de l’entrée de l’Oratoire. C’est aussi l’occasion de découvrir qu’il y a une autre façon d’accéder au belvédère : la voiture !!! Et oui, il y a un parking juste derrière ! Mouhahahha ! Bref. J’aurai fait mes 20 000 pas dans la journée, ne nous plaignons pas !

L’attente du bus est l’occasion d’admirer les joyeusetés du québécois, comme cette volonté de tout traduire. Même le panneau stop. Oui oui.

À noter également que ce parking fait aussi face au cimetière Notre-Dame des Neiges, absolument immense et qui a l’air assez superbe. Nous aurions bien aimé nous y promener et si c’était à refaire, je pense que nous aurions favorisé cela à l’Oratoire.

Si la bâtisse est belle, l’intérieur surchauffé (mais oh c’est le Canada, c’est normal !!!) et les terrasses extérieures vastes, la vue n’est pas non plus d’une beauté à couper le souffle. Je mets un bémol cependant car je sais qu’il est réputé pour les couchers de soleil (nous y étions à midi, ce n’est pas la meilleure lumière) et la saison hivernale n’offrait pas non plus un paysage très luxuriant. 

Comme un peu partout dans ce pays, tout est pensé pour l’inclusion. Aussi, s’il y a des marches pour accéder à l’entrée de l’Oratoire, il y a aussi des ascenseurs, tout comme à l’intérieur de la bâtisse.

Marcher c’est bien. Manger c’est encore plus cool ! 

Nous avons profité d’être à côté d’un Metro (supermarché) pour faire quelques courses pour le soir. Pâtes à la bolognaise, salades etc. Nous savions que nous ne ferions pas long feu le soir.

Ce petit passage au supermarché a aussi été l’occasion de découvrir des appellations exotiques comme le rayon des croustilles pour les chips ou des craquelins pour les crackers.

Déguster une poutine

Faut il vraiment présenter le plat le plus emblématique du Québec ? Oui ? Bon bah on y va. Pour faire simple : des frites, du cheddar fondu et une sauce gravy (réduction de jus de viande). Tabarouette que c’est bon !

Alors bien sûr, il existe plein de variantes et autant de poutines qu’il y a de poutineries. Mais franchement, c’est indécent. 

C’était LE plat qu’Elliot voulait gouter depuis des années. Alors autant dire qu’il a jubilé !  Nous l’avons prise chez Roch le Coq qui était bien noté. Il est près de la station de métro Outremont.

Bref, une régalade validée par tout le monde et parfaite… pour précéder une bonne sieste ! Jet lag quand tu nous tiens !

Parc Jean Drapeau, île Sainte-Hélène

Quand il fait froid à Montréal (et encore je rappelle que nous étions en avril et que le soleil brillait donc nous sommes des petites natures), il y a un truc qui est difficile : quitter les stations de métro chauffées pour affronter le petit vent extérieur.

M’enfin ! Qu’à cela ne tienne ! Nous avons fait fit de la bise pour arpenter ce parc assez étonnant, comprenant des vestiges de l’exposition universelle de 1967. On y trouve aussi le biodôme qui est, paraît-il, une belle attraction. Mais nous ne l’avons pas tentée. 

Sur l’île Sainte-Hélène, on trouve de tout ! En effet, si la pointe faisant face à l’île de Montréal possède des chemins de promenade et un joli belvédère, l’autre pointe de l’île est un immense parc d’attraction qui bat son plein aux beaux jours. On y voit même de vieilles montagnes russes tout en bois, encore en service !

En nous promenant en milieu/fin d’après-midi, l’ambiance était très particulière. Incroyablement calme. Il y a avait bien quelques personnes mais globalement, nous nous sentions seuls au monde et le bruit sourd de la ville nous berçait tout en paraissant bien lointain. 

Nous avons profité un long moment de ces lieux et ils étaient parfaits pour les enfants qui pouvaient courir et crapahuté à leur guise. Enfin… surtout Chiara car Elliot était absolument cuit. 

Le pauvre tremblait de froid et de fatigue et malgré tout ce que nous avons pu lui mettre sur le dos, il n’a pas réussi à se réchauffer. Heureusement que nous avons croisé une marmotte juste avant de rejoindre le métro ! Elle a réchauffé le coeur de tout le monde !

Face à l’épuisement général, nous avons donc terminé notre découverte du parc et achevé ainsi, notre visite de Montréal.

Le lendemain en effet, nous étions parti pour une autre aventure : récupérer la voiture de notre road trip et passer la journée dans une cabane à sucre. Mais ça, je vous le raconterai bientôt, dans un autre article !

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