Les Globe Croqueurs

Du vert à perte de vue et du sable noir… Merveilleux Bali !

Nos aventures se poursuivent à Ubud et nous sommes toujours aussi enchantés ! Nous avons même prolongé notre séjour d’une journée et avons prévu de revenir vendredi soir, après une petite escapade à moto à Ulu Watu (sur la péninsule du Sud de Bali), pour y passer la journée de samedi et continuer à découvrir cette région magnifique.

En attendant, nous n’avons pas chômé ces derniers jours ! Heureusement que nous avions repris quelques forces à Lembongan !

Dimanche, nous sommes partis direction Sidemen, un petit village à plus d’une trentaine de kilomètres d’Ubud. Le village en lui même n’a rien de particulier mais la route qui y mène est somptueuse, grimpant dans la montagne et révélant simultanément des vues sur des rizières en terrasse d’un vert irréel et sur le Gunnung Agung. Qui plus est, le ciel était bien dégagé !

Nous déjeunons dans un restaurant avec vue sur les rizières puis nous remettons en route afin d’atteindre, plus haut dans la montagne, le Pura Bukit Tageh, un temple dominant la vallée.

Pour y accéder, il faut suivre une route sinueuse et pentue qui offre des points de vue magnifiques sur les rizières. Nous croisons en chemin un groupe de jeunes balinais, assis face à ce paysage et repensons à ceux que nous avions vus le premier jour à Ubud, lors de notre petite marche. En fait, nous les trouvons assez contemplatifs. Ils semblent avoir un vrai plaisir à observer ce qui les entoure.

Arrivés au plus haut point auquel nous pouvons accéder en scooter, nous nous mettons en jambe pour gravir les « quelques » (sentez toute l’ironie dans ma voix) marches qui nous mèneront au temple… sous un soleil de plomb bien entendu ! De surcroît j’arbore mon sarong et un t-shirt pour cacher mes épaules… Il fait chaud !

Arrivés au sommet, le constat est simple : le temple est fermé ! Qui plus est il n’a pas l’air de toute beauté. Quant à la vue, elle semble meilleure en dehors de l’enceinte, c’est à dire là où nous nous trouvons. Au loin, on voit la mer, c’est joli mais de là à dire que ça valait l’ascension…

Nous hésitons à rentrer dans le temple par un muret un peu plus bas mais y renonçons. C’est alors qu’arrive un vieil homme tout essoufflé qui nous montre un jeu de clés. Il ouvre le cadenas et ne parle qu’en indonésien (voir peut-être même en balinais). Il nous montre un billet, on comprend qu’il veut qu’on paye. On lui tend 20000 roupies mais il nous en demande 30000, ce qui, franchement est bien cher payé pour ce temple… en ruine ! Mais bon, maintenant qu’on est en haut… Au final, il est tout petit, il n’y a rien à voir. Le seul point positif c’est la découverte que nous faisons : un petit chemin qui contourne le temple, par l’extérieur et qui offre une vue plutôt bonne sur Agung. Pour le reste… Si un jour vous passez par là, sachez qu’à notre humble avis, ça ne vaut pas le coup !

Il est déjà presque 16 heures et nous avons encore du chemin. En effet, nous avons décidé de rentrer à Ubud par la route côtière. Elle a la particularité de faciliter l’accès à de belles plages de sable noir. Le sable noir étant du sable volcanique.


Lorsque nous arrivons au pied de Pantai Lepang, une de ces plages, nous sommes éblouis par ce sable incroyable, qui scintille au soleil. Les vagues sont puissantes et les enfants ne s’aventurent pas dans la mer, préférant jouer dans des mini bassins naturels, régulièrement remplis d’eau par les fortes vagues, sur la plage. En face, nous apercevons Lembongan et devinons Devil’s tear, le lieu où nous allions observer nos couchers de soleil…

La soirée s’achève en beauté au Melting Wok, un restaurant tenu par une française très sympathique et son mari franco-laotien qui propose une très bonne cuisine asiatique et des desserts extras ! Nous nous régalons d’une crêpe au chocolat et d’une fondue au chocolat ! Miam Miam !

Le lendemain, nous enfilons nos chaussures de marche pour nous rendre au Gunung Kawi. Situé à une vingtaine de kilomètres d’Ubud, ce temple est entouré d’une jungle luxuriante et… de rizières bien sûr !

Au terme d’une longue descente par des escaliers longeant nombres de boutiques et pas mal d’alpagueurs (notamment pour vendre des sarongs), on aboutit à ce lieu, joli mais qui vaut plus pour le paysage de nature que pour le temple en lui-même.

Quelques groupes de français sont là mais font une visite expéditive. Ce qui devient vraiment intéressant, c’est lorsque l’on s’aventure un peu plus loin. En effet, si l’on se met, depuis le bas, face aux escaliers, il est possible d’accéder aux rizières par la gauche. Commence alors une promenade dans les champs, puis bientôt dans la jungle environnante. Le sol est glissant !

Nous aboutissons à un temple, bien caché, où les touristes (en tout cas les groupes), ne semblent pas s’aventurer. Les offrandes inondent un petit pont, faisant face à une cascade, la nature suit son cours.

En continuant, et après quelques crapahutages (par moment, un ruisseau traverse le chemin, il faut sauter sans tomber), nous atteignons des escaliers (encore !!!) et commence une autre rude ascension sous une chaleur écrasante ! Heureusement, ils ne sont pas trop longs… Nous sommes seuls et croisons parfois un paysan chargé de bois ou des femmes qui se lavent dans la rivière.

Alors que nous nous arrêtons pour faire une série de photos, je trébuche et enfonce mon pied gauche dans la terre mouillée des rizières. Je suis complètement bloquée pendant un petit moment, avant de pouvoir enfin l’extraire. Ce n’est pas joli joli ! Mais le fou rire, lui, est mémorable !


Tandis que nous regagnons l’escalier principal, nous sommes frappés par quelque chose… Les lanternes que nous cherchons depuis la Thaïlande !!! Oui elles sont bien là, vendues dans plusieurs petites boutiques ! Comme quoi, il fallait juste attendre le bon moment ! Ni une ni deux, nous choisissons un magasin et rentrons dans la négociation ! Il ne faudra pas longtemps pour que l’objet se retrouve dans nos mains ! Il s’agit d’une lampe en noix de coco, constellée de plein de petites gravures qui laissent passer la lumière. Nous avons même le droit, en prime, à un aimant, parfait !

Un peu plus loin, des femmes essayent encore de nous vendre des sarongs. Alors que je refuse systématiquement, Nico me demande si j’en veux un, il est vrai qu’ils sont beaux ! Rebelotte ! Nous entrons dans une grande négociation avec la vendeuse. C’est assez théâtral ! Nous partons, elle nous appelle, j’y retourne, feins de repartir, Nico me rejoint. A la fin, nous obtenons le prix que nous voulions et la vendeuse rit en nous disant à plusieurs reprises que nous avons fait une belle négociation. Nous sommes flattés !

La journée s’achève tranquillement entre préparation du programme des jours suivants et petite sieste. Le soir, nous voulons aller voir un spectacle de Legong (danse balinaise) mais l’office du tourisme s’est trompé de jour sur le papier qu’il nous a fourni. Nous irons ce week-end.

La journée suivante est consacrée au shopping. Il nous reste des souvenirs à acheter et nous avons également repéré des choses que nous voulons ramener pour nous. Nous sommes plutôt contents de nos achats et de nos négociations. Néanmoins, nous n’avons toujours pas trouvé de jolis hamacs, ce qui est assez incroyable. Mais bon…

La journée est également ponctuée d’une des grandes activités balinaises : le spa ! Nous nous rendons à une séance de massage/gommage et bain de fleurs. Le fou rire est immanquable quand nous devons enfiler des sous-vêtements fournis par le salon, mais les soins nous font du bien et le bain est une pause romantique ! Nous faisons d’ailleurs de bien meilleures trouvailles pour notre shopping après cette séance qu’avant. Sans doute que nous sommes plus détendus !

Cette personne a préféré rester anonyme !

Aujourd’hui, nous avons décidé de nous rendre à Jatiluwih, des rizières en terrasse parmi les plus réputées de Bali. Et pour cause ! Elles sont plus de centenaires et sont parmis les dernières dans lesquelles on cultive le riz original de Bali.

La route pour s’y rendre depuis Ubud est longue… plus longue que nous le pensions en partant. Heureusement, en chemin, nous nous arrêtons pour déjeuner dans un petit village et dégustons notre premier Babi Gulling, la spécialité de Bali : du cochon de lait délicieusement épicé, cuit à la broche. Nous nous régalons ! Qui plus est, ce repas est le moins cher que nous ayons fait depuis notre arrivée sur l’île Indonésienne, que demander de plus ?


En arrivant ensuite à Jatiluwih, nous avons tout le luxe d’admirer ces rizières qui s’étendent loin et offrent tout un dégradé de vert, selon la maturité du riz. L’accès est payant (15000 roupies par personne) et lorsque l’on arrive au poste qui contrôle les billets on nous indique un chemin de « trekking » qui court sur un kilomètre à travers les rizières et dont l’accès coûte 5000 roupies par personne. Bien entendu, nous n’y allons pas et nous garons un peu plus loin où nous pouvons accéder aux rizières comme nous le souhaitons et sans suivre le chemin des touristes.

Il faut bien dire que nous nous spécialisons chaque jour un peu plus dans l’improbable et nous nous retrouvons donc au milieu des champs, dans des allées où les herbes sont parfois si hautes qu’elles nous griffent les jambes ! Mais nous apprécions cette solitude, entourés de nature. Qui plus est, plusieurs plans sont à maturité ce qui nous permet d’observer un autre visage des rizières.

Après une bonne heure de marche, nous prenons la route du retour, le ciel se faisant menaçant. Le trajet vers Ubud semble un peu moins long mais le reste assez pour marcher comme des cow-boys une fois arrivés ! Nos fesses nous détestent c’est certain !

Demain, nous prendrons donc la route vers le sud où nous passerons la nuit avant de revenir à Ubud vendredi. Nous vous raconterons ça prochainement, à bientôt !

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4 Responses

  1. Salut les loulous 🙂 Tjs un plaisir de vous lire 🙂
    Rien a dire vous nous faites tjs de beau roman 🙂

    Biz Laurent de la TO2 🙂

  2. John et Bruna

    Un récit très intéressant, un passage à couper le souffle avec la chaussure happée par la terre mais qui finit heureusement bien. Des photos toujours sensationnelles et à propos, que devient votre mascotte Barba Praline ? On ne la voit plus sur vos blogs, aurait-elle trouvé un compagnon ? Trêve de plaisanterie, gros bisous à vous deux.

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