Les Globe Croqueurs

Back to Bangkok et premiers jours au Laos : course dans la ville, chaleur et bonne bouffe !

banyan tree hotel bangkok rooftop

Que d’aventures ces derniers jours ! Nous avons quitté le Myanmar lundi matin, après avoir fait encore une belle promenade à vélo à Inle et être retournés à la pagode Shwedagon à Rangoun, pour essayer de comprendre ce qui nous avait échappé. Bien que nous ayons préféré cette seconde visite à la première, nous restons un peu dubitatifs…

50 minutes d’avion et nous avons été catapultés à nouveau dans la civilisation et la folle jungle urbaine de Bangkok ! Je ne vous cacherai pas que, si j’avais beaucoup aimé Bangkok au début de notre séjour Thaïlandais, les brefs passages que nous y avions refaits par la suite m’avaient laissés une forte sensation d’étouffement et de fatigue. Nicolas pour sa part, était plus tempéré. Aussi, je ne me serais jamais attendue à aimer autant Bangkok cette fois-ci !

Rien qu’à l’aéroport, nous avons eu une très agréable impression d’être à la maison ! Logique, en plus d’y être déjà allé, nous avions réservé le même hôtel que la dernière fois. On a donc fait un trajet au poil, en connaissant le bus, le skytrain, le chemin, bref parfait !

En arrivant à l’hôtel et même pendant le trajet, on s’est rendu compte que cette ambiance citadine nous manquait un peu et qu’il était drôle comme un point de vue pouvait changer. Quand nous sommes arrivés à Bangkok la première fois, on trouvait ça très anarchique par rapport à Hong Kong. Cette fois-ci c’était presque comme être en occident !

La jungle du MBK

Nous avions plusieurs missions pendant ce séjour mais la principale était un peu particulière. En effet, notre nouvel appareil photo, acheté il y a tout juste trois mois spécialement pour le voyage, s’est mis, au début du séjour au Myanmar, à ne plus fonctionner. Il pouvait encore prendre des photos mais l’écran n’affichait plus rien. Impossible de savoir ce qu’on cadrait, ni de changer les réglages.

Nous sommes donc partis au MBK, un des grands centres commerciaux de Bangkok, en avons profité pour faire un crochet par Burger King (Ô joie !) et avons assez rapidement compris que ce n’était pas là que nous trouverions la solution à notre problème. Nous nous sommes alors mis en quête du Sony Center (notre appareil photo étant un Sony).

Nous n’avions qu’une vague adresse et la recherche de ce bâtiment a été l’occasion d’une errance assez plaisante dans le quartier de Sukhumvit. Nous y avons découvert un Bangkok de la vie de tous les jours, moins touristique, assez charmant. Au hasard du chemin, nous avons aperçu une petite boutique où des gens semblaient réparer des appareils photo. Nous rentrons, expliquons notre problème et le réparateur, un homme très gentil, nous dit qu’il faut aller à la même enseigne, mais à un autre endroit. Il appelle la personne avec son portable, la passe à Nicolas puis il nous écrit l’adresse en thaï et nous dit à quelle station de skytrain nous devons nous arrêter. C’est reparti pour un tour ! Là encore, nous atterrissons dans un quartier que nous ne connaissions pas, chargé, rempli d’un marché débordant de vêtements et où se trouvent aussi le computer center. Imaginez un immense centre commercial rempli de boutiques et d’étals uniquement consacrés aux ordinateurs, appareils photo, imprimantes etc. C’est un sacré bordel, comme d’habitude, et nous finissons par trouver le réparateur (Vimon camera repair), une minuscule pièce entre deux boutiques.

Après examen, on nous explique d’où vient le problème mais on nous dit aussi qu’il ne peut pas être solutionné. Comme l’appareil photo est très nouveau sur le marché, les réparateurs n’ont pas les pièces. Et c’est ainsi qu’on nous réoriente vers le Sony Center.

Il est 17h et nous n’avons rien fait d’autre de la journée alors que je devais profiter de ce passage à Bangkok pour me faire couper les cheveux. Nous repartons donc au MBK et je trouve assez rapidement un coiffeur qui parle bien anglais et semble comprendre ce que je veux. La séance est assez drôle. Pour le lavage, je suis allongée sur une table, type, table de massage, ce qui est beaucoup plus agréable que les sièges chez nos coiffeurs européens. Après la coupe, ils se mettent à deux pour mon brushing, une personne les brush pendant que l’autre désépaissit. Je ne suis pas sûre qu’ils aient déjà coiffé des cheveux bouclés haha ! Évènement ! Au final, je ressors ravie de ma super coupe qui  m’aura coûté à peine 10 euros !

Après une petite pause au Starbucks, nous décidons que cette journée est faite pour se faire plaisir et nous partons dans la tour du Banyan Tree Hotel, qui a pour particularité d’avoir un restaurant et un bar à son sommet. Contrairement à l’ICC à Hong Kong, tout est ici en plein air, ce qui rend le lieu encore plus vertigineux bien que moins haut.

Avant d’accéder au bar, il y a un accueil qui garde les sacs à dos et couvre les filles aux shorts trop courts d’un sarong et les hommes en bermudas et en sandales d’un pantalon long et de chaussures fermées. Nicolas ne déroge pas à la règle et c’est seulement après ça que nous accédons à ce lieu impressionnant. Dur à croire qu’en bas règne toute cette agitation, tout ce brouhaha incessant ! Ici, une musique douce, une lumière tamisée, la pleine lune et la ville parée de mille feux. Nous ne regrettons pas d’être venus !

En redescendant, nous achevons la soirée par un ramen et décidons de rester une nuit de plus, envoûtés.

C’est confiants ou presque que nous nous levons le lendemain, bien décidés à trouver une solution pour l’appareil photo. Nous nous lançons dans une marche de plus d’une heure pour trouver le Sony Center, qui nous permet d’observer de nouveau des quartiers plein de vie. Nous nous sentons plus comme des habitants que comme des voyageurs. Après des kilomètres sous un soleil de plomb (l’avancée dans la saison sèche se fait de plus en plus sentir et la chaleur devient écrasante ces temps-ci), nous arrivons à destination.

On nous dit qu’il faudra plusieurs jours pour voir ce qui ne va pas et qu’ensuite on nous dira combien la réparation va nous coûter. On apprend ainsi que notre garantie n’est valable qu’en France, sympa ! On s’énerve, on insiste et on nous dit qu’il y a un autre appareil de ce modèle et que les techniciens vont essayer d’échanger l’écran avec le nôtre pour voir si ça marche. Il faut revenir dans deux heures. Nous partons manger dans un petit stand de rue et revenons fébriles.

Notre appareil est tout emballé dans du papier bulle, la femme nous sourit, on y croit ! On l’ouvre, on l’allume et là… écran noir. ça n’a pas marché. En plus, on doit payer pour les vérifications effectuées. Nous sommes furieux, dépités aussi. On a du mal à se dire qu’on a acheté cet appareil pour rien, il faisait vraiment de belles photos. On prend le taxi direction la gare routière de Mo Chit (qu’on commence aussi à vraiment bien connaître) pour réserver nos billets de bus pour le Laos et on fait le point sur une idée un peu folle qui nous avait traversé l’esprit la veille : racheter le même appareil et revendre un des deux une fois l’autre réparé en France. Il nous faut moins de dix minutes pour nous décider.

Une fois nos billets en poche, on file direction le computer center. On se dit que l’on peut peut-être trouver le boîtier nu, sans les objectifs, mais on comprend rapidement que ce n’est pas gagné. On nous dit d’aller au magasin Sony du Siam Paragon, un des plus beaux centre commerciaux de Bangkok. Les seuls boitiers qu’ils vendent nus, sont plus chers que notre appareil avec ses objectifs. Nous sommes vraiment tendus, on se dit que l’on fait peut être une erreur, ce n’est pas une petite dépense. Et puis on tombe sur une promo. Notre appareil avec tous les objectifs que nous avons déjà (y compris celui que nous avons acheté à Hong Kong), pour moins cher que tous ceux que nous avons vu. On dit banco !

[EDIT : on a bien fait ! Non seulement nous avons pu refaire des photos dignes de ce nom mais qui plus est il a été aisé de faire réparer l’appareil encore sous garantie en France et de le revendre ensuite.]

On passe à la caisse, notre carte ne marche pas. Normal, les derniers virements ne sont pas encore passés et on n’a presque aucune autorisation de découvert. Nico a laissé sa carte à l’hôtel, quant à la mienne, je tape le code deux fois, ce n’est pas le bon ! Impossible de m’en souvenir ! On leur demande de nous garder le sac et nous voilà repartis dans le skytrain pour aller à l’hôtel chercher la carte de Nicolas. On a du mal à croire à toute cette histoire ! Et on se demande si on doit en rire ou en pleurer ! On finit par revenir et récupérer notre trésor ! On peut vous dire qu’on était heureux ! Déstabilisés, mais heureux.

Pour finir cette folle journée, on se dit que voir un film nous ferait vraiment plaisir. Au Siam Paragon, il y a un immense pôle loisirs au dernier étage avec plusieurs cinémas, des salles en Imax, un bowling etc. Nous optons pour Die Hard 5, à 23h10 et savourons ce bon moment où nous avons l’impression d’être chez nous, dans nos repères. Après presque deux mois de voyage, ça fait vraiment du bien. On réalise aussi qu’on commence à vraiment beaucoup aimer cette ville et on se prend à imaginer quelle pourrait être notre vie si on y habitait. Cela nous laisse un peu rêveurs et assez envieux.

Le lendemain, nous partons à Chinatown et renouons avec le Bangkok anarchique des débuts du séjour. Nous traversons étals de nourriture, boutiques en tous genres, cuisines dans les impasses et découvrons de nombreux nouveaux recoins.

Après un retour à l’hôtel, histoire de récupérer les sacs et d’enfiler un jean pour supporter la clim du bus du nuit, nous partons en quête d’un taxi. Il est 18h, le bus part à 20h, on est large. Mais c’était sans compter sur la pire des conjectures ! Aucun taxi ne veut nous prendre, expliquant qu’il y a trop de trafic. Nous décidons de prendre le skytrain jusqu’à la station Mo Chit, à partir de là, il faut compter une dizaine de minutes en taxi pour rejoindre la gare routière.

On arrive à Mo Chit à 19h10, on sent que le temps presse un peu. Et ça recommence ! Aucun taxi ne veut nous prendre, il y a un embouteillage incroyable ! Mais nous savons que nous serons en retard si nous y allons à pied. Un chauffeur accepte de nous emmener et nous dit qu’il y en aura pour une demi heure. Mais au bout de 10 minutes, nous n’avons pas avancé d’un mètre. On se dit que l’on va descendre et prendre un moto taxi, bien qu’on ne sache pas s’il les chauffeurs accepteront de nous emmener avec nos gros sacs à dos. Mais alors qu’on s’apprête à partir, on se met à rouler. On y croit ! Cinq minutes après, ça rebloque. L’heure passe, et le stress laisse place au désespoir. A 19h50, on se fait une raison : on va rater le bus. On quitte le taxi, décidés à aller quand même à Mo Chit au cas où il soit en retard ou pour voir s’il y en a un autre qui part dans la soirée.

A peine dehors, un moto taxi nous demande si on va à Mo Chit. Il veut nous prendre tous les deux mais c’est du suicide ! Du coup je pars avec le chauffeur, Nico me dit qu’il trouvera une autre moto. On ne se dit même pas où l’on se retrouve. On part à toute allure, le moto taxi roule sur les trottoirs, passe entre les bus et je pense une ou deux fois qu’on va se faire écraser. Nous passons par des rues désertes, des chemins improbables et il me dépose au pied d’un pont piéton, de l’autre côté de la gare. Je jette un oeil derrière moi pour voir si Nico arrive, personne. Je me dis que le plus logique est d’aller à la plateforme de départ du bus, si jamais il est là, je pourrai essayer de le retenir. Il est 20h10, avec un peu de chance, il n’est pas parti.

Et me voilà à courir avec mon gros sac à dos, à traverser le pont, tracer sur le parking, trouver la plateforme en un quart de seconde et là… le bus ! Il est là ! Immédiatement j’explique avec de grands gestes au chauffeur que je ne suis pas seule, que j’attends mon compagnon coincé dans le trafic et je me demande quand Nico arrivera et s’il aura pensé à la même chose que moi. Je me retourne et il est là ! En trente secondes, nos sacs sont en soute, on est installé et le bus démarre. On n’arrive pas à croire qu’on a eu ce bus ! Et ça nous rend joyeux pour toute la soirée. Nous quittons Bangkok avec le sourire, certains que nous y reviendrons.


Au matin, nous passons la frontière et bénéficions de l’aide d’une laotienne vivant à Montréal depuis plus de vingt ans. Elle négocie même pour nous un taxi à la gare routière de Vientiane, qui nous emmène à l’hôtel. Nous avions réservé par agoda, mais en arrivant, on nous explique que toutes les chambres sont prises et nous sommes placés dans l’hôtel en face qui appartient aux mêmes personnes. C’est un peu excentré mais il y a une piscine !

Nous passons la moitié de la journée à dormir mais déjeunons le midi dans un restaurant français ! Ô joie (encore)!!! ça nous fait un bien fou ! Le soir, nous cherchons un endroit où manger dans le coin. Nous sommes intrigués car il y a de la musique et réalisons qu’elle vient de la villa où nous aurions dû résider. Il y a du monde, des musiciens jouent en live. Nous ne comprenons pas s’il s’agit d’une fête privée ou pas et demandons à quelqu’un. Cette personne, un français, nous explique que c’est un mariage et qu’il n’est autre que le marié. Il nous demande où nous dormons et après quelques mots, il nous invite.

C’est très surprenant, nous sommes gênés mais il insiste et nous dit qu’ici c’est comme ça, que ça lui fait plaisir. La mariée, une laotienne insiste également. Nous nous retrouvons donc avec des assiettes à la main, au buffet, c’est un peu incongru ! Une femme nous dit de la suivre et nous trouve une place à sa table. Nous nous retrouvons avec des françaises et une laotienne bilingue, très drôle. La langue et la culture française sont très répandues ici. Notre présence ne choque personne et nous discutons voyage, Laos etc. Nous nous sentons immédiatement immergés dans le pays, c’est très agréable. Qui plus est, tout le monde nous donne des conseils sur des lieux à visiter pendant notre séjour. Nous passons une soirée formidable et sommes très touchés par cette générosité.

Aujourd’hui, nous avons profité de la piscine et réservé nos billets pour Vang Vieng où nous partons demain. Il devait bien faire 40 degrés cet après-midi si bien que les sorties ne sont possibles qu’en fin d’après-midi et le matin. De plus Vientiane est vraiment une petite ville, il n’y a pas grand chose à y voir. Cependant, elle est charmante. Un peu endormie mais vivante en fin de journée.

Nous avons découvert la spécialité culinaire du Laos, le lap, un plat à base de viande ou de poisson, de piment, de coriandre et de menthe, excellent ! Et on a aussi constaté que le sticky rice est de mise, ce qui nous a enchantés !

Voilà donc les dernières nouvelles ! Nous avons hâte de découvrir Vang Vieng et de poursuivre notre séjour au Laos qui s’avère prometteur ! On vous tient au courant et en attendant, quelques photos !

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15 Responses

  1. Mais que d'aventures! 🙂 C'est quoi votre appareil photo? Tu me met le doute là, on vient de s'acheter un sony alpha (avec les objectifs interchangeables)… En tout cas vos récits sont toujours aussi sympa à lire! Profitez bien du Laos!

    PS: j'aime beaucoup ta nouvelle coupe! Ce weekend Benoit veut que je tente de lui couper moi les cheveux pour voir si ça va aller en voyage… 😀 Attention au désastre! Par contre moi c'est clair que je lui confierai pas ma tignasse, j'ferai comme toi j'imagine! 😉

  2. Salut les aventuriers 🙂

    Au moins on peut dire que vous ne vous êtes pas ennuyés durant votre escale à Bangkok.

    Au final, tout est bien qui fini bien et ces petites tracasseries font déjà d'excellentes anecdotes à raconter.

    J'imagine que vous étiez chargés comme des mulets mais 19h10 à Mo Chit pour rejoindre la gare de bus çà parait jouable à pied.

    Bon c'est sur sans connaitre et avec le stress de l'horloge c'est galère 😉

  3. Hello
    Je vois que Bangkok vous plait bien, gardez nous toutes les bonnes adresses hein ! 🙂
    Et continuez de profiter.
    Yann

  4. Mais que d'aventures!!! J'ai eu l'impression de ressentir ce stress de l'horloge avec vous. Je me suis retrouvée en plein film d'action au milieu de Bangkok !! Charlène ta coupe est super. On dirait que ton maquillage waterproof résiste plus que jamais à la chaleur écrasante du pays !! En tous les cas continuez à nous faire partager vos délicieux moments c'est un pur plaisir de vous lire ! Grosses bises. Nathalie (ta cousine)

  5. Merci pour ce récit captivant. Nous suivons les événements comme si nous y étions. Les narrateurs
    sont remarquables. A propos, la coiffure de Charlène est très réussie. Vos photos sont toujours aussi
    belles. A bientôt pour de nouvelles aventures et grosses bises. BRUNA

  6. Vous m'avez mis le monstre smile ce matin ;-)… Trop cool toutes ces aventures et respect pour la course au bus 😉 vous êtes des pros…

    Remarque, ça m'étonnerait pas qu'on ait la même série d'appareil photo…j'espère qu'on aura pas le même problème!

    P.S. j'ai survécu à la coupe de Fabienne….j'ai même mes oreilles 😉

  7. Ah! Ah! Vous nous avez bien fait rire avec votre histoire de coupe de cheveux! Je me suis occupée de Nico une fois en Thaïlande et je crois qu'il va bientôt falloir recommencer mais on ne s'était pas entrainés avant, vous êtes de sacres bosseurs 🙂
    Pour le sony, c'est le nex f 3. Apparemment c'est quand tu ouvres l'écran pour te prendre toi même en photo que ça le fragilise. Mais bon j'ose espérer que ça ne le fait pas a tout le monde!!

  8. Bah on l'avait déjà fait une fois a pied et on trouvait ça super long mais c'est clair que le soucis c'était surtout nos sacs qui pèsent de plus en plus lourd, la fatigue et la chaleur! Mais comme tu dis, au final ça fait un super souvenir 🙂

  9. Coucou !
    Vous m'avez fait rire avec votre récit !!! Allez j'espère que le 2ème appareil tiendra bon jusqu'à la fin et continuez à nous donner de vos nouvelles par le blog accompagnées de si jolies photos !! 🙂

    Bisous à tout les 2

    PS : Bon anniversaire Nico !!:)

  10. Nous suivons vos aventures avec beaucoup de plaisir, bravo pour vos récits et vos photos !
    Et aujourd'hui Bon Anniversaire Nicolas !
    Jean-Pierre et Catherine

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