Les Globe Croqueurs

Bangkok aux mille facettes…

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Que d’émotions que d’émotions ! Après un superbe dimanche à HonRetrouvailles a(vec) Hong Kongg Kong rythmé par une dégustation d’excellents dim sum chez Din Tai Fung, de la négociation dans un marché couvert étriqué en vue d’acheter de nouveaux objectifs pour l’appareil photo et une excellente galette des rois préparée par Marie, nous avons pris ce matin un vol Air Asia pour Bangkok.

La chaleur est enfin au rendez-vous et nous sommes immédiatement plongés dans l’atmosphère asiatique que nous chérissons. A l’aéroport, il règne une ambiance nonchalante. Nous faisons un peu de change et l’hôtesse se plie en quatre pour essayer de trouver la solution la plus simple de rejoindre notre hôtel. Finalement, nous prenons un bus local très usé qui nous emmènera à un arrêt de métro aérien. Dans ce bus, avec cette chaleur, cette dame qui vient encaisser nos billets (à peine 90cents pour nous deux) et au milieu de cette jungle urbaine où se mêlent stands en bord de rue, scooters, taxis, palmiers et tours, je réalise à quel point l’Asie m’a manquée ! Qu’il est bon d’être ici…

Nous arrivons à notre hôtel et sommes plutôt contents ! La chambre est sommaire mais propre et nous avons le petit déjeuner offert. Une fois nos jeans remplacés par un short et une jupe, nous partons à la découverte de Bangkok, sans trop savoir par où commencer. Il est 15 heures et nous n’avons rien mangé. Nous partons du coté de Siam où nous avons repéré un gros centre commercial et découvrons un food court incroyable ! Il y a de tout, du japonais, au thai, en passant par KFC et Burger King. Nous optons pour un japonais qui empreinte deux trois choses à la cuisine thai et nous nous régalons. Nous voyons gros et mangeons pourtant pour moins de 10 euros.

Une fois repus, nous regagnons l’extérieur. L’idée est de prendre un bus pour aller du coté de Kao San Road, la rue qui est toujours citée lorsque l’on parle de Bangkok et de son ambiance routarde. Nous loupons le bus et décidons de marcher un peu. Nous nous trompons et devons revenir sur nos pas. Mais ce n’est pas grave, c’est l’occasion de respirer la ville, de découvrir ses stands de nourriture qui sentent incroyablement bon à chaque coin de rue, l’occasion d’observer le désordre de la circulation, le bruit incessant des klaxons, des bus, des « hello mister » lancés par les chauffeurs de tuk tuk, le rire heureux d’un chauffeur de bus, partagé avec sa collègue, bref, l’occasion d’observer la vie.

Nous finissons par attraper le bus et nous tenons debout tant bien que mal sur cette route cahotique. Comme nous ne savons pas où il faut descendre, nous y allons à l’aveugle et nous arretons beaucoup trop tot. Je suis frappée, en marchant, de voir à quel point végétation et habitation se mélangent. La nature a gardé des droits à Bangkok et ceci confère un charme à la ville assez exceptionnel ! Malheureusement, il existe également un phénomène beaucoup plus attrisant, celui de la mendicité, très répendue. On trouve aussi beaucoup d’éclopés, de grands brulés etc. qui font la manche au milieu des passants et du vacarme.

Au cours de notre déambulation, nous tombons sur un parc très agréable et marquons une pause. Nous continuons notre route mais n’arrivons pas à trouver cette fameuse Kao San Road. Dépités, les jambes lourdes, le guide à la main pour essayer de trouver un point de repère, nous sommes alpagués par un énième chauffeur de tuk tuk. Un peu las, nous lui disons ce que nous cherchons et il propose de nous y emmener pour 60 baths (1,5 euros environ). Nous sommes d’accord et nous embarquons dans l’engin. C’est assez rigolo et nous réalisons que nous étions encore loin du but. Une fois à destination, le chauffeur tente de nous rouler, nous nous en sortons un peu agacés et nous arpentons Kao San Road.

C’est la grosse déception ! Cette rue est glauque, pleine de touristes, de vendeurs malsains, de gens qui se pavanent en se faisant masser devant tout le monde, bref, nous ne nous attendions pas à ça. Nous vagabondons ensuite dans d’autre rues du quartier. Elles ont plus de charme, bien qu’un peu trop chargées en touristes nostalgiques des 70’s. Nous nous arretons pour prendre une bière bien fraiche et finissons par manger un bout. Nico opte pour du poulet aux noix de cajou, moi pour un curry avec du poulet et du riz au lait de coco. Tout ceci est bien bon, bien que ma gorge ait rendu l’âme à cause du piquant du curry.

Epuisés par cette longue journée (il faut dire que Nico ne dormait plus à 6h et moi à 5h30), nous décidons de rentrer.

Nous pensons peut être quitter Bangkok pour les iles dès mercredi et continuer notre exploration plus tard, lorsque nous reviendrons du nord du pays ou en rentrant de Birmanie. Mais rien n’est établit pour le moment, à voir…

Demain nous allons certainement visiter des temples et faire un marché de nuit… Je vous raconterai tout ça ! À plus !!!

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4 Responses

  1. BRUNA

    Quel dépaysement en lisant votre commentaire, on s'y croirait.
    Je suis très contente de voir que tout se passe bien pour vous.
    Bonne continuation. A bientôt dans de nouvelles aventures.

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