Dimanche dernier, nous avons migré vers Java pour faire l’ascension du Kawah Ijen. Après un trajet en taxi jusqu’à Denpasar puis en minibus jusqu’à Gilimanuk, nous avons pris un ferry pour Banyuwangi. La traversée était impressionnante, les sommets du Merapi, du Meranti et du Kawah Ijen se dessinant le long de la côte.
A l’arrivée, nous avons été accueillis par Chunk et Mr Paing, chez qui nous avons résidé. Une demi-heure en scooter avec les gros sacs sur le dos, et nous voilà arrivés à Glondok, un petit village bercé par les montagnes et les rizières. Ce minuscule lieu, doté d’une rue principale dans laquelle tout le monde vit, nous a charmé immédiatement et les habitants nous ont accueillis chaleureusement.
Nous avons découvert la maison de Mr Paing, un lieu rustique mais convivial fait de canapés de seconde main, d’une sono, d’une petite cuisine et d’une salle de bain rudimentaire avec des toilettes à la turque.
Après avoir fait la connaissance de Nini, la femme de Mr Paing et de Sipa, leur petite dernière âgée de dix mois et tout simplement adorable, nous sommes partis nous promener dans les rizières tous les quatre, avec Chunk.
Les paysages somptueux nous ont envoûtés. On dirait que ce lieu a été touché par la grâce tant il est parfait ! Les rizières gorgées d’eau brillent au soleil, les arbres produisent des fruits juteux pendant que la terre fait pousser toutes sortes de légumes. Au loin de la fumée s’échappe du Kawah Ijen et les volcans surveillent avec un impressionnant panache la vie de l’île.
La vie du village quant à elle fonctionne avec le soleil si bien que nous avons dîné à 17 heures et « veillé » jusqu’à 21h. La soirée était chaleureuse. Chunk nous a invité à boire un thé chez lui et nous avons rencontré ses parents. En découvrant que lui et Mr.Paing adoraient la musique, nous nous sommes amusés à fouiller notre bibliothèque et leur avons donné plein de morceaux grâce au bluetooth de leur portables. On leur a mis du bon et du plus kitch. En quelques minutes, Mr.Paing est devenu fan de Shakaponk et de Thomas Dutronc, c’était assez drôle à observer !
L’Indonésie est le plus grand pays musulman du monde. Ainsi, Bali, avec la religion hindoue, n’est pas vraiment représentative. Java quant à elle est majoritairement musulmane et tous les villages ont une mosquée. Il n’est donc pas étonnant que nous ayons été réveillés à 4 heures du matin par l’appel à la prière. Bien qu’incommode pour dormir, l’écho des chants qui résonnait dans les montagnes était très beau.
En nous réveillant à 8 heures, nous avons vraiment eu l’impression de faire une grasse matinée tant la vie du village battait déjà son plein. Sur une petite installation en bois en face de la maison, une vieille dame préparait des gâteaux à base de riz et de noix de coco. Nous en avons eu… un régal !
Je suis partie à la cuisine et Moktar, la soeur de Mr.Paing (enfin peut être, il n’arrêtait pas de dire des uns et des autres qu’ils étaient son frère ou sa soeur. Il se peut qu’il ne connaisse pas le mot pour décrire son vrai lien avec ces gens). Elle m’a appris à cuisiner de délicieuses croquettes de maïs. Nini nous a rejoint, c’était un moment plein de bonne humeur. A la fin, Moktar m’a montré mon débardeur et m’a dit qu’elle l’aimait beaucoup, elle voulait savoir si je pouvais le lui donner en souvenir, ce que j’ai fait.
A 10h, on avait l’impression qu’il en était déjà 14, vu que nous avions déjà déjeuné et nous avons pris la route afin de visiter l’usine de traitement du souffre. Je m’arrête ici pour faire une précision: le Kawah Ijen est un volcan actif qui produit beaucoup de souffre. Des mineurs y vont tous les jours pour le récupérer et le vendre. Les blocs sont ensuite retraités dans cette fabrique.
Pour y accéder, nous traversons des champs à moto puis marchons encore pendant vingt minutes dans les potagers et les rizières. Le lieu est un peu « top secret » et Mr.Paing donne deux paquets de cigarettes au surveillant pour nous laisser entrer. Nous découvrons alors un hangar où tout est fait de manière artisanale. De grands fours alimentés par du bois chauffent le souffre dans de l’eau. Il est ensuite filtré puis lancé sur un grand carrelage où il refroidit en quelques minutes et forme des plaques. Ces plaques sont placées dans des sacs et prêtes à la vente. La chaleur est intense et l’odeur du souffre parfois assez forte. Il est assez incroyable de se dire que c’est de là que vient le souffre qui sera vendu à des grands groupes et que l’on retrouvera probablement dans des produits cosmétiques de grande marque ou dans nos médicaments !
Nous nous rendons ensuite à une jolie cascade que l’on atteint après une marche d’une vingtaine de minutes. En chemin, nous croisons un groupe de locaux en balade qui nous demande de poser avec eux. Nous faisons plein de photos. Cette promenade est aussi l’occasion de discuter avec Mr.Paing et Chunk, que nous charions gentillement parce qu’il est célibataire et qu’il se cherche une compagne. Mr.Paing quant à lui fait tourner en boucle les morceaux que nous lui avons passé et nous faisons le trajet du retour au rythme de Jean-Luc Lahaie, de M ou de Claude François. C’est insolite !
De retour au village, nous restons un moment devant la maison et observons la vie se dérouler. Le vendeur de tabac a remplacé la vendeuse de gâteaux, les enfants jouent gaiement pendant que les vieilles dames vont se laver à la rivière, l’appel à la prière retentit et les poules somnolent.
Chunk nous emmène nous promener dans une rizière incroyable qui s’étire à perte de vue. C’est le genre de lieu que l’on pourrait chercher une vie entière tant il est parfait et le voilà, devant nous. J’ai les larmes aux yeux en regardant le vent faire frémir le riz, toute la vie semble se contenir dans la simplicité merveilleuse de cet instant.
Après avoir dégusté une noix de coco cueillie par Chunk, nous rentrons à la maison, avalons un dîner et filons nous mettre au lit. Dans quelques heures, nous commencerons l’ascension vers le sommet du Kawah Ijen !
A minuit et demi le réveil sonne et nous émergeons après avoir dormi à peine 3 ou 4 heures. Un bol de nouilles nous attend, il nous faut des forces !
Nous enfourchons les motos et nous voilà partis dans les montagnes. Nous avons lu à plusieurs reprises qu’un 4×4 était obligatoire…on ne comprend pas du tout pourquoi. La route, certes est par moment un peu abimée mais rien de dramatique, loin de là !
Au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude, le froid nous gagne et nous arrivons frigorifiés par un petit chemin non loin du parking principal mais donnant accès au campement des mineurs.
Il doit être un peu moins de 2 heures du matin, nous nous lançons dans 3 kilomètres d’une ascension bien raide. L’avantage, c’est qu’on se réchauffe ! Par moment, nous voyons les lumières des frontales de gens un peu plus loin et réalisons qu’ils sont bien plus haut que nous… la route promet d’être encore rude ! Mais le parcours se fait en musique et alors que nous approchons du cratère, nous nous retrouvons à chanter du Gilbert Montagné.
Heureusement, le chemin s’aplanit ensuite avant de remonter une dernière fois et nous arrivons au cratère vers 3h/3h15. Bien qu’il fasse encore nuit, nous devinons le potentiel du lieu. Qui plus est, deux choses nous éblouissent déjà : la fumée émanant de ce volcan très actif et les flammes bleues ! De quoi s’agit-il vous demandez-vous ? Les flammes bleues sont un phénomène de combustion, résultant de l’extrême chaleur du volcan. Le gaz brûle et s’échappe par des trous creusés naturellement dans la roche. Alors qu’en journée elles sont oranges, elles apparaissent bleues la nuit.
De nombreux guides, travaillant avec des hôtels ou des tours organisés, s’arrêtent au sommet du cratère mais Mr.Paing, lui, nous fait descendre à l’intérieur : son lieu de travail ! Il faut encore parcourir un kilomètre sur un chemin assez raide et parfois friable pour enfin atteindre le fond et approcher de près les flammes bleues. Nous sommes subjugués et éblouis par la puissance de ce lieu. La fumée quant à elle va et vient selon le vent et il est indispensable de porter un masque à gaz. L’odeur du souffre reste supportable. Au bout d’un moment, nous réalisons que nous sommes dans le cratère d’un volcan actif ! C’est grisant !
Chunk, qui devait guider un autre groupe nous rejoint. Il est accompagné de trois français voyageurs au long cours avec qui nous sympathisons, tous éblouis par le spectacle qui s’offre à nous.
Le jour se lève ensuite, petit à petit et nous remontons. En réalité, nous aurions pu attendre encore un peu car on ne voit pas le lever de soleil depuis le Kawah Ijen. Il n’est donc pas forcé de se presser et sans doute qu’une vingtaine de minutes en plus dans le cratère aurait pu nous donner un autre point de vue sur le lieu, mais franchement, c’est un détail ! On en a tellement pris plein les yeux !
La remontée du cratère s’avère épuisante. Forcément en le descendant de nuit, on ne s’était pas rendu compte que mine de rien, on était bien bas !
Nous atteignons le sommet après avoir bien transpiré et nous être arrêtés plusieurs fois pour contempler le paysage incroyable qui s’étend devant nous. On reste scotché par ce que nous découvrons en haut. D’un côté, une mer de nuage s’étend et laisse émerger le Meranti et le Merapi, tandis que de l’autre, le cratère offre des côtes marquées par les coulées de lave et un panel de couleurs sensationnel. Le jaune du souffre se mélange au blanc de la fumée tandis le lac acide révèle son splendide bleu, répondant au ciel. Nous contemplons ça en ayant du mal à réaliser que nous sommes vraiment là et je prends conscience que c’est sans aucun doute la plus belle chose que j’ai vue dans ma vie !
Les mineurs quant à eux font leur va et vient, portant sur leur dos des dizaines de kilos de souffre. L’un d’entre eux chante pour donner du courage aux autres et sa voix résonne dans le cratère… ça donne la chair de poule. Quand on pense qu’ils font tout ça pour gagner 700 roupies (environ 5 centimes) par kilo et que dans un bon jour, ils font deux voyages et portent environ 150 kilos ! On vous laisse faire le calcul, ça fait vraiment des clopinettes !
Le Kawah Ijen culmine à 2368 mètres et bien que nous soyons réveillés depuis un moment, il n’est en fait que 7h30 : il fait froid là haut ! Cependant nous sommes comme sous l’emprise de la beauté du lieu et il est très difficile d’en partir.
Vers 8 heures, nous commençons à redescendre et réalisons à quel point la pente était raide. En chemin nous nous arrêtons pour observer la pesée du souffre. Un mineur apporte 90 kilos !
Chargés d’adrénaline, nous reprenons les motos et laissons derrière nous cette incroyable merveille et ces hommes au métier si dur.
Les aurevoirs au village durent. Sipa me retient par le poignet, nous nous étreignons avec Nini et Moktar et offrons à Sipa des petites barettes que nous avions amenées exactement pour ce genre de moment.
Mr.Paing nous emmène ensuite à la gare routière de Banyuwangi où nous devons prendre un bus pour Probolingo. Nous y arrivons vers midi et apprenons par le biais d’un homme qui sourit bien trop pour être honnête que le prochain bus part à 13 heures.
Nous nous séparons avec Mr.Paing. Cette rencontre avec lui, sa famille et les gens de son village comptera parmi les plus belles que nous ayons faites au cours de ce voyage.
Pour contacter Ganda qui organise les séjours chez son cousin Mr Paing, c’est par ici : http://www.ijenminertour.com
La mésaventure qui nous attend juste après ne restera pas gravée dans les annales pour la même raison ! Le fameux homme qui sourit trop veut aller nous « chercher » nos billets. Nous lui demandons combien ils coûtent il nous répond 75000 par personne. On vérifie dans le guide, le vrai prix est de 35000. Nous lui disons que nous les achèterons au contrôleur dans le bus, ce à quoi il répond qu’il n’y a aucun problème mais que ce sera le même prix car le bus ne s’arrête pas et que le trajet dure six heures. Nico va jeter un oeil à l’engin avant de se faire « filtrer » à nouveau par le gars, évidemment, le bus est une épave, il s’agit d’un transport local qui va s’arrêter de partout.
Alors que nous montons à bord, un autre homme arrive pour nous vendre les billets en disant que c’est 75000. On sait très bien que l’on n’achète jamais les billets à l’avance dans ce genre de bus et voyons bien qu’il ne cherche pas à faire payer les locaux. Nous commençons à nous énerver et à le chasser. Il revient à la charge deux, trois fois. Pendant ce temps, nous essayons d’interroger les locaux et une vieille dame assise devant, nous montre avec ses doigts que le vrai prix est bien 35 puis elle nous fait « chut » en désignant les hommes dehors. On note une certaine peur et on se dit qu’il y a vraiment un côté mafia que l’on n’avait jamais ressenti avant.
Alors que le bus va partir, l’homme revient encore et Nico explose ! Il lui crie dessus en lui répétant que nous ne sommes pas des « touristes » qu’on connaît le vrai prix puis lui suggère de faire payer tout le monde et pas que nous. L’homme s’en va en prenant son portable, genre « je vais appeler mes copains pour qu’ils vous cassent la gueule », ridicule !
Un quart d’heure après le contrôleur passe et nous payons le bon prix. La vieille dame se retourne et nous sourit… Pfiou, quelle aventure ! Malgré le désagrément, on constate qu’ils ne sont quand même pas bien malins de faire ça d’une façon aussi grossière.
Nous sommes à présent à Cemoro Lawang, au pied du Bromo que nous avons vu aujourd’hui. Une rude ascencion, un merveilleux paysage et de belles rencontres… on vous raconte ça très bientôt!
11 Responses
Bravo pour ce récit et les magnifiques photos qui nous font découvrir
le volcan de soufre et la vie très dure des gens qui y travaillent.
Les rencontres sont toutes très sympathiques sauf le vendeur de billets
assez filou mais heureusement tout finit bien. Merci de nous avoir fait
vivre cette aventure très marquante pour nous et je pense inoubliable
pour vous. Bonne continuation et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Je vous embrasse BRUNA
Pfiouuuhhhhh… quel magnifique récit! Tu as une façon très naturelle de retranscrire ces évènements… c'est vrmnt super à lire! En plus tu viens de rajouter qqch sur notre bucket list ;-)… On ne voudrait pas rater ce volcan 😉
Sinon je trouve incroyable que les travailleurs arrivent à porter autant de kgs sur le dos… j'avais vu une émmission sur un porteur dans les yellow mountains en Chine. Il livrait des vivres aux restaurants qui étaient innaccessible… Je ne sais pas combien de milliers de marches d'escaliers il gravissait tous les jours avec ce genre de charges…incroyable
Merci de nous faire voyager
Bon vent
J'aime beaucoup vos récits, ce doit etre superbe à vivre en vrai !!
Petite remarque : les systèmes de parenté sont différents selon les cultures, ainsi les indonésiens ont peut etre un système de parenté qui ne différencie pas les enfants de ses parents de ceux de ces oncles et tantes !
Merci pour ce voyage !
Dear Charlene et Nico,
Your friend Ben et Fabienne visited us 2 days ago, now they are leaving bromo then head to Yogyakarta.
Hope you are both fine there in Lyon. 🙂
Sorry i forget your email address so i wrote on your blog. 🙂
Cheers,
Ganda
Waouh! je me répète mais les photos des rizières sont magnifiques!
J'avais lu l'article de novo monde avant le votre, du coup la partie des "brothers" m'a bien fait rire 🙂 hihi en tout cas c'est vraiment quelque chose que j'aimerais faire!
Cécilia
Bonjour,
Merci d'avoir partagé ce sejour cher Mr Paing. Grâce à vous, nous venons aussi de passer 2 jours chez lui.
Il a du partir des notre arrivée pour un trip de 6 jours, et c'est son autre ''frère'' Supri, personnage haut en couleur, qui a pris la relève, et ce fut humainement magnifique. Sans aucun doute les moments les plus maquants de notre voyage indonésien
Bonjour,
Nous avons passés 4 jours fin septembre dernier avec Mr Paing, sa famille et son village….Nous avons été bouleversé….Pour nous aussi ce fut un moment inoubliable! Votre récit est magnifique! Merci
Merci à tous pour vos commentaires ! Nous sommes ravis de savoir que vous avez également pu partager ces incroyables moments avec Paing ! Un an et demi plus tard, ça reste un de nos plus grands souvenirs !
Bonjour, merci beaucoup pour votre partage d'expérience ! Alors, nous aussi, nous venons de programmer un séjour pour mi juillet avec Mr Paing…Mes enfants sont d'ores et déjà ravis de savoir que l'on va partager le quotidien de javanais ! Merci…
Bonjour, merci pour votre partage. Nous y sommes allés début août cette année 2016 en famille. Ce fût une experience incroyable et l'un de nos plus beaux souvenirs de Bali. Certes il y a surement un peu plus de personnes qu'avant le commentaire donc vous rencontrerez quelques touristes et M.Paing ne fait plus toutes les excursion. Il a demandé à quelques mineurs de l'aider et s'ils étaient prêts à apprendre l'anglais et français. Ils ne sont jamais allés à l'école et leur seul moyen d'apprendre c'est avec les touristes donc soyez indulgents et dans le partage. Pour ma part ça n'a rien changé à l'expérience. Chaque groupe de personnes en couple ou en famille a un guide particulier. Tout les guides ne parle pas parfaitement anglais mais étant des mineurs au quotidien je trouve ça normal. Nous avons eu la chance d'avoir Sam qui venait d'apprendre l'anglais et quelques mots de français il y a quelques mois ce fut incroyable ! C'est une personne formidable qui avait envie d'apprendre et de partager sa vie et son expérience. Il nous a fait découvrir sa région et son lieu de travail où il doit retourner quand il n'y a plus assez de touristes. Dans tous les cas cette organisation ne sera pas moins bien qu'une organisation touristique classique et leur permettra d'avoir des conditions de vie un peu moment difficile qu'habituellement. On a vraiment envie de les aider quand on voit la dureté de leur travail. Au niveau du planning ça n'a pas changé vous arrivez en début d'après-midi ils vous servent à déjeuner. Ensuite ils vous accompagnent à la cascade et plantations de caoutchouc et café. Le soir un repas. Ensuite repos jusqu'à 12h/1h et départ. Un petit déjeuner vous sera servi à votre retour vers 9h00. Il y a deux options voir le lever du soleil en haut du cratère ou decouvrir le cratère avec le lever du soleil. Nous on est resté dans cratère et c'était magique. Attention pensez à vous couvrir comme en hiver même si cest dur à croire quand on est en bas il fait très froid. La maison où nous étions était vraiment correcte. Ce n'est pas du luxe mais c'est propre et confortable moi qui m'attendais à une cabane en bois. 🙂 j'ai réservé via reservation.kawahijeninn@gmail.com pour 600 000 roupies par personne. Le prix est très correct car cela comprend le taxi aller/retour du port de java, tous les repas, excursion, guides, etc. N'hésitez pas à rester en terrasse avec eux et pourquoi pas à jouer aux cartes même s'ils ne parlent pas votre langue c'est un échange authentique. Demandez à avoir Sam comme guide et vous ne serez pas déçus ! Je vous souhaite une belle aventure !
J'ignore pourquoi votre commentaire m'avait échappé ! Merci beaucoup pour ce partage ! Et heureuse que l'expérience ait été magique !